Tchaikovsky: Piano Concerto  N°1 Martha Argerich
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Tchaikovsky: Piano Concerto N°1 Martha Argerich

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DG 4839955

1 LP 33t 180grs

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Royal Philarmonic Orchestra dirigé par Charles Dutoit

Martha Argerich (piano)

Enregistré en 1968

Le premier concerto pour piano était initialement dédié à Nikolaï Rubinstein. Mais celui-ci, jugea la partition si mauvaise, qu'il déclara qu'elle donnait la nausée. (source wiki)

Voici, telle que la décrit Tchaïkovski dans une de ses lettres, la réaction de Rubinstein lorsqu'il écouta le concerto pour la première fois :

« C'était la veille de Noël 1874. Je joue le premier mouvement. Pas un mot, pas une observation. À dire vrai, je ne sollicitais pas un verdict sur la valeur musicale de mon concerto, mais un avis sur sa technique pianistique. Or, le silence de Rubinstein était lourd de signification : "Comment voulez-vous, mon cher, semblait-il vouloir dire, que je fasse attention à des détails, alors que votre musique me répugne dans son ensemble ?" Je m'armai de patience et jouai la partition jusqu'au bout. Un silence. Je me lève. "Eh bien ?" demandai-je. Courtois et calme au début, Rubinstein devint bientôt une sorte de Jupiter tonnant. Mon concerto n'avait aucune valeur, était injouable ; deux ou trois pages, à la rigueur, pouvaient être sauvées ; quant au reste, il fallait le mettre au panier ou le refaire d'un bout à l'autre. "Je n'y changerai pas une note, répliquai-je, et le ferai graver comme il est." C'est ce que je fis. »

Profondément choqué, on connaît la naturelle hyper-sensibilité de Tchaïkovski, le compositeur changea la dédicace au profit de Hans von Bülow grâce à qui le concerto acquit rapidement l'immense réputation qui l'accompagne encore aujourd'hui. De son côté, Rubinstein fut forcé de reconnaître la valeur de la partition. Les deux hommes reconnurent leurs erreurs de jugement. Rubinstein en devint d'ailleurs l'un des meilleurs interprètes et ce concerto fut l'une de ses œuvres préférées, sa pièce maîtresse.

Il existe une version arrangée pour deux pianos par Tchaïkovski, en décembre 1874, et revue en décembre 1888.

La première représentation a eu lieu à Boston, aux États-Unis, le 13 octobre 1875, par Hans von Bülow, dirigé par Benjamin Johnson Lang (version de 1874-1875).Le concerto en si bémol mineur était sur le chemin de la gloire.

Martha Argerich était une enfant prodige au piano, elle a apporté à l'interprétation du répertoire romantique et moderne un souffle nouveau qui l'a propulsée rapidement sur le devant de la scène internationale.

En 1957 elle remporte le premier prix au Concours international de musique de Genève ainsi que le premier prix du Concours Busoni.

En 1965 elle remporte le premier prix au Concours international de piano Frédéric-Chopin.

Plusieurs des grands concertos pour piano et orchestre tels ceux de Chopin, Schumann, Liszt, Tchaikovsky, Ravel, Prokofiev et Rachmaninov ont trouvé en Martha Argerich une interprète flamboyante et réfléchie. Fuyant la publicité, elle s'éloigne de la scène pendant une partie importante de sa carrière.

Artiste exigeante et femme de caractère, elle n'accorde que peu d'entrevues, et ne joue plus, depuis quelques années, qu'en formation de musique de chambre ou avec orchestre. Elle est considérée comme une des pianistes les plus talentueuses de son époque.

Charles Dutoit, né à Lausanne le 7 octobre 1936, est un chef d'orchestre suisse.

Les spécialités de Dutoit sont la musique française ainsi que la musique classique du XXe siècle.

Charles Dutoit a été marié à Martha Argerich entre 1969 à 1973...

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