Speakers Corner Ornette Coleman - The Shape Of Jazz To Come

38,00 €
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Speakers Corner Records – SD-1317

1 LP 33t 180grs

pressage PALLAS

GER

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Alto Saxophone – Ornette Coleman

Cornet – Don Cherry

Double Bass – Charlie Haden

Drums – Billy Higgins

Enregistré en mai 1959.

À quatorze ans, Ornette Coleman étudie le saxophone alto puis, deux ans plus tard, le saxophone ténor. Il commence par jouer dans des orchestres de rhythm and blues dans le Sud des États-Unis. Il s'installe à Los Angeles où il est contraint de travailler comme liftier tout en étudiant l'harmonie, la théorie musicale (largement en autodidacte) et en élaborant ce qui deviendra l'essentiel de son style, tant sur le plan harmonique que rythmique (frôlant l'atonalité soutenue par un tempo fluctuant).

L'accueil parmi ses pairs est mitigé, mais déjà il reçoit l'appui de certains d'entre eux. C'est le bassiste Red Mitchell qui le découvre. Il enregistre en 1958 son premier disque pour la firme Contemporary de Lester Koenig (Something Else ! The Music Of Ornette Coleman, avec Don Cherry, Walter Norris, Don Payne, Billy Higgins), puis en 1959 Tomorrow Is the Question ! (avec un quartet sans piano incluant Don Cherry, Red Mitchell, Shelly Manne)… La même année, il obtient ses premiers engagements dans des clubs de jazz, à Los Angeles, puis New York où il utilise un saxophone alto en plastique.

Déjà il suscite de fortes oppositions, mais continue régulièrement à enregistrer, désormais pour la firme Atlantic, avec Charlie Haden, Billy Higgins, Ed Blackwell, Don Cherry : The Shape of Jazz to Come (1959), Change of Century (1959), This Is Our Music (1959).

En 1960, l'album Free Jazz: A Collective Improvisation sonne comme un manifeste, bien que son auteur ait exprimé plus tard sa gêne devant ce concept. Dans ce disque, improvisé sans préparation par deux quartets (un sur chaque canal stéréo) : Don Cherry et Freddie Hubbard à la trompette, Ornette et Eric Dolphy au saxophone, Scott LaFaro et Charlie Haden à la contrebasse, Higgins et Ed Blackwell à la batterie. C'est le premier exemple d'improvisation collective dans le jazz d'avant-garde.

En 1962, on le retrouve aussi à la trompette et au violon.

En 1965, il revient sur la scène musicale (après deux ans de relative inactivité), en Europe ou au cinéma (Chappaqua Suite) souvent avec David Izenzon, Charles Moffett, puis avec son fils Denardo, batteur dès l'âge de douze ans (1966). Il obtient une certaine reconnaissance (il est couronné « Jazzman of the Year » en 1966 ; puis entre au « Hall of Fame » en 1969 par la revue Down Beat).

En 1968, il enregistre le titre AOS avec Yoko Ono qui sera intégré deux ans plus tard à l'album Yoko Ono/Plastic Ono Band.

En 1972, il développe le concept d'harmolodie (Skies of America avec le London Symphony Orchestra, où les musiciens jouent simultanément la même mélodie à différentes hauteurs et dans différentes tonalités), et poursuit une carrière un peu chaotique, enregistrant cependant régulièrement dans de multiples contextes (intégrant musiques traditionnelles, free jazz, rock, funk), mais aussi avec un de ses anciens quartettes (Cherry, Haden, Higgins), avec le guitariste Pat Metheny et avec son groupe électro-acoustique Prime Time.

Enfin en 1991, Coleman participe à la bande-son du film de David Cronenberg, Le Festin nu.

1. Lonely Woman

2. Eventually

3. Peace

4. Focus on Sanity

5. Congeniality

6. Chronology

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