Pure Pleasure Records Stan Getz Featuring João Gilberto – The Best Of Two Worlds

38,00 €
TTC

PPAN PC33703

1 LP 33t

pressage PALLAS

UK

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Bass – Clint Houston, Steve Swallow

Drums – Billy Hart, Grady Tate

Guitar – Joao Gilberto, Oscar Castro Neves

Percussion – Airto Moreira, Joao Gilberto, Ray Armando, Ruben Bassini, Sonny Carr

Piano – Albert Dailey

Vocals [English] – Heloisa (Miucha) Buarque De Hollanda

Vocals [Portuguese] – Joao Gilberto

Enregistrement de 1976 aux Studios Columbia, NYC.

Le remastering a été réalisé à partir des bandes master originales. Le pressage chez Pallas. 

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Après s'être essayé au basson et à la contrebasse, Stan Getz fait ses débuts au saxophone ténor chez Dick Rogers en 1942, alors qu'il a 15 ans. Avant d'être engagé par Stan Kenton en 1944, il effectue des stages chez Jack Teagarden, Dale Jones et Bob Chester. Puis il joue avec les orchestres de Jimmy Dorsey, Benny Goodman, Randy Brooks, Buddy Morrow et Herbie Fields. Installé en Californie, il s'associe avec Butch Jones, dirige un trio, et est engagé par Woody Herman (1947-1949). Au sein de cette formation, il participe aux travaux des Four Brothers, surnom de la section des saxophonistes où figurent Zoot Sims, Herbie Steward et Serge Chaloff et enregistre en 1948 deux titres Four brothers et Early autumn dont le solo est passé à la postérité.

En 1950, il enregistre des séances en leader pour le label Roost avec les pianistes Al Haig et Horace Silver. De 1951 à 1952, il joue avec le guitariste Jimmy Raney qui a rencontré Getz pour la première fois en 1945 à Chicago. Il enregistre notamment avec lui une remarquable séance « live » au Storyville de Boston le 28 octobre 1951. Il signe un contrat avec le producteur Norman Granz à la fin de l'année 1952. Il est accompagné pour ses premières séances pour Granz par le pianiste Duke Jordan. La pochette de l'album The Artistry of Stan Getz montre Getz recevant un baiser de son jeune fils. L'instabilité causée par sa consommation de drogues provoque le départ de Jimmy Raney en cette fin d'année 1952. Il est remplacé par le tromboniste Bob Brookmeyer. En juin 1953, il joue avec Chet Baker au club d'Hollywood "The Haig". En décembre 1953, il enregistre avec Dizzy Gillespie. Ce même mois, il est arrêté pour consommation d'héroïne. Le mois suivant, il est arrêté une nouvelle fois pour vol de barbituriques dans une pharmacie de Seattle. Des photographies de cette dernière arrestation sont largement diffusées dans la presse. Entre ces deux arrestations, il enregistre une séance avec le pianiste Jimmy Rowles.

De 1955 et 1957, il enregistre abondamment pour le label Verve de Norman Granz avec Lionel Hampton, Sonny Stitt, Gerry Mulligan, Conte Candoli, Lou Levy. Il participe aux concerts du JATP, dont le mémorable concert du 29 septembre 1957 à l'Opéra House de Chicago avec Jay Jay Johnson et Oscar Peterson. En 1958, il se produit en Europe et participe à Paris à la bande originale du film Les Tricheurs. En 1961, il enregistre, accompagné d'un orchestre symphonique, le disque ambitieux Focus avec le compositeur et arrangeur Eddie Sauter.

En 1962, il découvre le Brésil et la bossa nova. Il enregistre à New York en 1963 le fameux album Getz/Gilberto avec le « père » de la bossa nova, João Gilberto et aussi la participation de son épouse Astrud notamment dans une version du standard de Tom Jobim et Vinícius de Moraes : A Garota de Ipanema qui deviendra en anglais The Girl from Ipanema et sera la version de ce morceau la plus connue et la plus jouée sur les radios. C'est Getz lui-même qui a l'idée de faire reprendre les paroles de la chanson en anglais par Astrud Gilberto, qui n'était pas connue comme chanteuse à l'époque, paroles que João chante en portugais au début de cette version.

Il dirige de petits groupes, parmi lesquels figurent Gary Burton, la chanteuse Astrud Gilberto, avec laquelle il entretient une liaison, le guitariste Charlie Byrd et se produit dans de nombreuses salles, dont le Go-Go de New York, ou il enregistre, avec Astrud, l'album Getz au Go-Go, qui contient notamment une version très personnelle d'un autre standard de Jazz : Summertime.

Il est un des heureux bénéficiaires de cette vogue de la bossa et découvreur de jeunes talents comme les pianistes Chick Corea, Joanne Brackeen et Andy Laverne. Il aide aussi à la redécouverte d'un savoureux pianiste en la personne de Jimmy Rowles. Il joue jusqu'à la fin de sa vie avec beaucoup de musiciens, essentiellement en quartet, avec toujours autant d'inspiration. En mars 1991, quelques mois avant sa disparition, il se produit en duo avec le pianiste Kenny Barron au "Jazzhus Montmartre" de Copenhague.

Stan Getz est l'un des plus importants saxophonistes de jazz. Chef de file de l'école cool, il combine une sonorité douce et feutrée apportées par le jeu novateur de son ainé Lester Young. Tendre, éthérée, élégante, sa musique contraste avec la rudesse des disciples de Coleman Hawkins, à la crudité du blues et aux duretés virtuoses du bebop. Elle eut une influence prépondérante sur l'évolution du jazz, par l'intermédiaire des musiciens de la côte Ouest. Vers le milieu des années 1950, au moment où le hard bop supplante le cool jazz, Stan Getz évolue à l'intérieur même de son style, vers une expression plus virile. Sa sonorité se dilate ; sa technique parfaite lui permet une exploitation plus totale des ressources de l'instrument; il mêle douceur et punch, devient un artiste complet, improvisateur toujours en verve, véhément et raffiné, assumant les tâches les plus ambitieuses comme les plus routinières, à l'aise aussi bien avec Dizzy Gillespie ou Chet Baker qu'avec des orchestres à cordes ou des rythmes brésiliens.

Stan Getz décède d'un cancer du foie en 1991, à l'âge de 64 ans.

1. Double Rainbow

2. Aguas De Marco (Waters Of March)

3. Ligia

4. Falsa Bahiana

5. Retrato en Branco e Prieto (Picture In Black And White)

6. Izaura (You Know I Just Shouldn’t Stay)

7. Eu Vim da Bahia

8. Joao Marcello

9. E Preciso Perdoar

10. Just One Of Those Things

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