Pixies - Doolittle

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TTC

4AD CAD 905

1 LP 33t 180grs

Mastering STERLING

UK

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Bass – Kim Deal

Drums – David Lovering

Lead Guitar, Backing Vocals – Joey Santiago

Vocals, Guitar – Black Francis

Enregistré en octobre et novembre 1988 à Downtown Recorders, Boston, M.A.

Vous ne connaissez pas cet album ?

À la suite de leur premier album Surfer Rosa, qui reçoit un accueil critique enthousiaste mais qui est un échec commercial, les Pixies s’embarquent pour une tournée européenne en compagnie des Throwing Muses, avant de revenir en Amérique du Nord pour une nouvelle tournée. Pendant ces quelques mois sur la route, Black Francis, leader et chanteur du groupe, compose de nouvelles chansons pour un nouvel album, parmi lesquelles Dead, Hey, Tame et There Goes My Gun, interprétées sur scène au cours de l’année 1988. Des versions de ces titres fraîchement composées sont enregistrées au cours des Peel Sessions de la même année, tandis qu’une version live de Hey est distribuée sur un mini album gratuit inclus avec un numéro du magazine musical Sounds.

Durant l’été 1988, entre deux tournées, les Pixies s’enferment pour enregistrer de nouvelles maquettes en vue d’un futur album, au studio Eden Sound, situé à l’époque sous un salon de coiffure. Le groupe enregistre pendant une semaine, dans des circonstances similaires à celles de l’enregistrement de la Purple Tape, en mars 1987. Francis intitule cette maquette Whore (Putain en anglais), titre auquel il avait d’abord pensé pour le deuxième album. Violent, le terme renvoie à la Bible, à la putain de Babylone, celle de l’Apocalypse.

Ken Goes, manager du groupe, propose après avoir écouté la maquette plusieurs noms possibles de producteurs, le Britannique Gil Norton et l’Américain Ed Stasium. Le groupe a déjà travaillé avec Norton à l’occasion de l’enregistrement de la version single de Gigantic, en mai 1988. Francis n’a pas de préférence particulière, mais le président du label 4AD, Ivo Watts Russell, souhaite que Norton s’attelle à la tâche. Norton est embauché, et Stasium n'est même pas pressenti.

Norton arrive le 31 octobre à Boston, chez Francis, pour y écouter la maquette. Les deux hommes discutent des arrangements et passent deux jours à analyser intensivement les chansons de l’album. Norton apprend rapidement à faire face aux réactions de Francis notamment en ce qui concernait les changements d’arrangements de certains titres. Plus tard, Norton remarque que Francis déteste répéter une tâche, comme faire une seconde prise pour un titre. Norton consacre deux semaines à la pré-production du futur album, et à se familiariser avec le son des Pixies.

Enregistrement et production

Les séances d’enregistrements commencent dès le 31 octobre aux studios Downtown Recorders de Boston, sur un 24-pistes. 4AD alloue un budget de 40000 dollars, sans compter la paye du producteur. Bien que le budget ait quadruplé depuis Surfer Rosa, cette somme est encore relativement modeste, si l’on tient compte de l’époque et du label relativement important qu’est 4AD. Avec l’équipe en studio composée de Norton, de deux ingénieurs du son et de deux assistants, les séances durent trois semaines jusqu'au 23 novembre, avec quasiment une chanson enregistrée par jour.

Le travail de production proprement dite et de mixage commence le 28 novembre, aux Carriage House Studios, Stamford, Massachusetts. À cette occasion, Norton engage l'ingénieur du son Steve Haigler. Les deux hommes rajoutent des guitares additionnelles sur Debaser, ainsi que des voix sur Wave of Mutilation. Pendant les enregistrements, Norton conseille à Francis de modifier certaines chansons, de ralentir par exemple le tempo de There Goes My Gun, à l’origine interprétée dans le style d’Hüsker Dü, très rapide.

Mais les suggestions de Norton ne sont pas toujours bien reçues, surtout lorsqu’il s’agit de rajouter des couplets et d'allonger la structure des chansons de Black Francis, qui se déclare très frustré par cette situation. Francis emmène même Norton avec lui au magasin de disques le plus proche, pour lui montrer que sur le best of de Buddy Holly, aucun titre ne dépasse les deux minutes. Plus tard, lors d’une entrevue pour Rolling Stone, Black Francis se souvint de l’enregistrement du disque en ces termes : « Il [Gil Norton] tentait de nous faire sonner plus commercial, tandis que nous souhaitions rester grungy ». Le travail de production se poursuit jusqu’au 12 décembre, Norton et Haigler ajoutant notamment de la réverbération sur plusieurs titres. Les masters sont ensuite envoyés à la post-production plus tard dans le même mois.

Titre de l’album

Lors de l’enregistrement du disque, le titre provisoire qu’est Whore est abandonné lorsque Vaughan Oliver change d’idée pour l'illustration de la pochette, et décide d’y mettre un singe auréolé. Black Francis explique ce changement :

« J’imaginais que les gens allaient penser que nous étions anti-Catholiques ou que j’avais été élevé dans la croyance catholique et que j’essayais de me faire passer pour un sale gosse qui rejetait sa religion (…) Un singe avec une auréole, avec un titre tel que Whore, ça allait nous attirer des tonnes de rumeurs et de conneries sur notre compte. Alors j’ai changé le titre. »

Francis nomme alors l’album Doolittle, d’après le vers tiré de Mr. Grieves « Pray for a man in the middle / One that talks like Doolittle ». Comme pour Come on Pilgrim et Surfer Rosa, le titre de l’album était tiré d’un vers d’une chanson.

Sortie

Durant les mois suivant la sortie de Surfer Rosa, le management des Pixies reçoit les offres de nombreux labels. Peter Lubin voit les Pixies sur scène, à l’occasion de l’ouverture d’un concert pour Jesus and Mary Chain, en octobre 1988. Lubin convainc le groupe de signer sur Elektra Records, pour qui il travaille. Le groupe signe au printemps 1989, à l’occasion d’une tournée britannique.

Cependant Elektra ne possédant pas de droits sur la distribution de l’album à venir, ces droits étant détenus par un label britannique encore modeste, 4AD, mais uniquement pour le Royaume-Uni, ce qui signifie que le groupe doit faire importer tous ses disques depuis l’Europe. Le management des Pixies souhaite une distribution mondiale, les négociations commencent à l’automne 1988 et ne se terminent que le 2 avril 1989, avec les droits de distribution aux États-Unis détenus par Elektra. Les droits de distribution au Canada ont, quant à eux, déjà été acquis par Polygram.

Doolittle sort le 17 avril 1989 au Royaume-Uni, et le lendemain, aux États-Unis. Outre-atlantique, l’album n’entre qu’à la 171e place du Billboard. Cependant, grâce aux passages répétés de Monkey Gone to Heaven, premier single extrait de l’album, sur les radios rock du pays, Doolittle finit par atteindre la 98e place et reste deux semaines dans le top 100. En Grande-Bretagne, l’album atteint la 8e place des ventes de disques, un classement pour le moins surprenant lorsqu’on sait que les deux précédents disques du groupe, Come On Pilgrim et Surfer Rosa, ont été deux échecs commerciaux.

En juin 1989, 4AD choisit de promouvoir Here Comes Your Man en tant que deuxième single extrait de l’album. Ce nouveau single atteint la 3e place du classement américain spécialisé dans le rock, et la 56e place des ventes en Grande-Bretagne. Ce n'est pas le dernier single extrait de l’album : en 1997,Debaser sort en single afin de promouvoir la compilation posthume consacrée au groupe, Death To The Pixies.

Ventes

Après sa sortie, Doolittle se vend correctement aux États-Unis, et passe la barre des 100 000 albums après six mois. Début 1992, alors que les Pixies tournent avec U2 en Amérique du Nord, le disque se vent à environ 1500 exemplaires par semaine. En 1993, deux après leur dernier album, Trompe Le Monde, il s’écoule encore 1200 exemplaires par semaine, de sorte qu’en 1995, le disque est certifié disque d'or par la RIAA. Dix ans après la séparation, entre 500 et 1000 exemplaires se vendent par semaine, et à la reformation du groupe en 2004 ce chiffre remonte à 1200 copies par semaine. Fin 2005, on estime entre 800 000 et 1 million le nombre d’exemplaires de Doolittle vendus aux États-Unis. Il est certifié disque de platine au Royaume-Uni depuis le 7 février 2015. (source wiki)

1. Debaser

2. Tame

3. Wave of Mutilation

4. I Bleed

5. Here Comes Your Man

6. Dead

7. Monkey Gone to Heaven

8. Mr. Grieves

9. Crackity Jones

10. La la Love You

11. No. 13 Baby

12. There Goes My Gun

13. Hey

14. Silver

15. Gouge Away

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