Tears For Fears – The Hurting

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Mercury – 0602577507083

1 LP 33t 180grs

UE

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Bass, Keyboards – Curt Smith

Drum Programming, Percussion, Conductor – Chris Hughes

Drums, Drum Programming – Manny Elias

Guitar – Phil Palmer

Guitar, Keyboards, Drum Programming – Roland Orzabal

Programmed By – Ian Stanley

Saxophone – Mel Collins

Songwriter – Roland Orzabal

Vocals – Curt, Roland

Sortie de l'album en 1983

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Roland Orzabal — le vrai « leader » de Tears for Fears — donne ce nom (que l'on peut traduire en français, en conservant la rime, par des Pleurs pour des Peurs) à sa formation en écho au psychothérapeute Arthur Janov et à sa théorie du cri primal. Celle-ci, dont John Lennon devint un adepte, se donne pour but de soigner les troubles psychologiques du patient et de l'en libérer en remontant à la source de son malaise, qui selon cette théorie discutée, pourrait être parfois représentée symboliquement par sa naissance (bien qu'un nouveau-né ne puisse physiologiquement en garder aucun souvenir). Orzabal et Smith ont grandi dans des familles monoparentales, élevés par des mères qui devaient assumer seules un foyer. Le thème du lien à la mère revient d'ailleurs de façon récurrente dans de nombreux titres du groupe.

Après les premiers singles Suffer the Children (fin 1981) et Pale Shelter (début 1982) qui passent inaperçus auprès du grand public, Tears for Fears connaît un énorme succès au Royaume-Uni avec le titre Mad World à l'automne 1982 (no 3, durant trois semaines consécutives), extrait de leur premier album à venir.

Le 25 mars 1983 sort le premier album, The Hurting (la blessure), produit par Chris Hughes (ex-batteur du groupe Adam and the Ants) et Ross Cullum. Cet album, où dominent les synthétiseurs mais aussi des instruments plus communs comme la guitare, la batterie, le piano et le saxophone, est entièrement composé par Orzabal et évoque largement les souffrances de l'enfance, la recherche de soi et le désir de changement, sur fond des théories d'Arthur Janov ; en ce sens, ce disque peut être considéré comme un album-concept. C'est un immense succès au Royaume-Uni (no 1) — où il reste d'ailleurs classé dans les hit-parades durant soixante-cinq semaines au total entre 1983 et 1985 — et un peu partout dans le monde, comme en Allemagne, en Australie, en Irlande, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Pologne ou encore en Afrique du Sud grâce notamment à deux autres tubes internationaux, Change et une nouvelle version de Pale Shelter, tous deux classés au top 5 au Royaume-Uni ; profitant en outre de vidéo-clips plutôt réussis à l'atmosphère parfois étrange. Une partie de la curiosité suscitée par le groupe s'explique aussi par le détonnant contraste offert d'un côté, par l'exubérant et énergique Roland Orzabal et, de l'autre, Curt Smith et son approche plus posée.

Après ces débuts très prometteurs, le groupe se perd un peu et il faut attendre fin 1984 pour voir Tears for Fears renouer avec le succès à grande échelle, avec la sortie de l'un des plus grands hits des années 1980, Shout. Cette chanson, mélange de son électro et de guitare rock, composée par Orzabal aidé de Stanley, accroche rapidement le sommet des charts internationaux et devient ainsi no 1 en Allemagne, en Australie, en Belgique, au Canada, aux Pays-Bas, en Suisse, etc. mais aussi aux États-Unis . Shout, dont la durée standard est de plus de six minutes, se classe d'ailleurs au top 10 dans ving-cinq pays, tout au long de l'année 1985.

En février de la même année sort le deuxième album, Songs from the Big Chair — produit par Chris Hughes et David Bascombe — qui remporte d'emblée un énorme succès en se classant no 1 un peu partout sur la planète (dont les États-Unis un peu plus tard dans l'année, durant cinq semaines consécutives). Le titre de cet album est inspiré du téléfilm américain Sybil, diffusé à la fin des années 1970 et qui a pour sujet le parcours d'une jeune femme souffrant de multiples personnalités, qui ne se sent en sécurité qu'auprès de son psychanalyste, sur ce qu'elle appelle « la grande chaise » (the big chair) c'est-à-dire le fameux divan, l'un des symboles typiques de la psychanalyse.

Ce succès est renforcé par la parution au printemps 1985 d'un autre 45 tours et nouveau tube mondial extrait de cet album, le très pop Everybody Wants to Rule the World. Celui-ci décroche rapidement la 1re place du podium aux États-Unis, alors friands de groupes new wave comme Duran Duran (ainsi que dans plusieurs autres pays dont le Canada et la Nouvelle-Zélande), et permet au disque dont il est issu de se vendre sur les terres américaines à plus de cinq millions d'exemplaires, au fil des années qui suivent.

Les clips vidéos des chansons tirées de l'album sont alors diffusés en boucle sur la récente chaîne musicale MTV, faisant à ce moment-là de Tears for Fears (et de Roland et Curt, alors âgés d'à peine vingt-trois ans) un vrai phénomène. Songs from the Big Chair est l'un des premiers albums à profiter du format Compact Disc (avec le Brothers in arms de Dire Straits, et les albums de The Alan Parsons Project). Avec cette consécration, les années 1985–1986 sont en conséquence marquées par des tournées internationales incessantes, dont un concert au célèbre Festival de jazz de Montreux, en 1985.

Au printemps 1986, Tears for Fears soutient l'association Sport Aid (dérivée de Live Aid) avec un 45 tours, Everybody Wants to Run the World, qui est en fait une réécriture de leur chanson mythique Everybody Wants to Rule the World (cette dernière remporte d'ailleurs début 1986, le titre de « meilleur single '85 » aux Brit Awards). Ce « nouveau » morceau décroche la 5e place dans le top 40 britannique, et la 4e en Irlande ; alors qu'à la même époque est publiée aux États-Unis une version remixée de Mothers Talk (paru initialement en 1984) qui y atteint le top 30.

Mais c'est aussi à la fin de cette période fructueuse que Manny Elias quitte TFF et devient un musicien de studio apprécié, collaborant notamment avec les artistes Peter Gabriel ou Julian Lennon.

Les mois qui suivent sont marqués par l'entrée en studio du groupe afin de préparer son troisième album, une préparation qui prendra plus de temps que prévu. Les apparitions publiques de Tears for Fears se font alors plus rares ; on peut noter tout de même la participation du groupe, par le biais de Curt Smith (Orzabal était absent à ce moment-là) au Mandela Day de 1988, concert regroupant de nombreux artistes (Dire Straits, Eurythmics, Simple Minds, Sting, etc.) donné à l'occasion des soixante-dix ans de Nelson Mandela et afin d'en demander la libération. Smith interprète à cette occasion sur scène le tube emblématique Everybody Wants to Rule the World accompagné de musiciens de renom tels que Phil Collins à la batterie ou encore Midge Ure à la guitare.

En juillet 1985, Tears for Fears était prévu pour jouer au John F. Kennedy Stadium de Philadelphie, dans le cadre du Live Aid, concert historique à but caritatif organisé notamment par Bob Geldof. Cependant, le matin même, il fut annoncé que le groupe serait finalement absent. La raison officielle de cette absence fut que deux des musiciens additionnels, le guitariste Andrew Saunders et le saxophoniste Will Gregory, ne pouvaient assumer le concert en raison de l'expiration de leurs contrats, très peu de temps avant (ils sont plus tard remplacés par Alan Griffiths à la guitare et Josephine Wells au saxophone pour le reste de la tournée mondiale du groupe). Pour pallier cette absence, Tears for Fears fit don de sommes récoltées lors de leurs concerts de Tokyo, Sydney, Londres et New York. Le groupe publia également quelques mois plus tard le single caritatif Everybody Wants to Run the World, en raison aussi du fait que Bob Geldof avait été quelque peu déçu et fâché que Tears for Fears soit absent du Live Aid.

Cependant, une autre raison circule afin d'expliquer cette absence, et met en avant le fait que Roland Orzabal notamment, n'était pas très enthousiaste pour participer à ce type d’événement (comme pour le Mandela Day de 1988). D'ailleurs, d'autres groupes célèbres de cette époque-là, à savoir Depeche Mode et The Clash, avaient été contactés pour faire partie de l'affiche et ont cependant refusé. Alan Wilder, de Depeche Mode, estimant par exemple que les artistes présents à ce type de concert étaient plus là pour se faire valoir que pour réellement s'investir caritativement.

A suivre...

The Hurting

Pale Shelter

Ideas As Opiates

Memories Fade

Suffer the children

Watch Me Bleed

Change

The Prisoner

Start Of The Breakdown

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