Speakers Corner Antonio Carlos Jobim - Stone Flower

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CTI6002

1 LP 33t 180grs

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Arranged By, Conductor – Eumir Deodato

Bass – Ron Carter

Drums – João Palma

Engineer – Rudy Van Gelder

Flute [Solo] – Hubert Laws

Guitar – Antonio Carlos Jobim, Eumir Deodato

Percussion – Airto Moreira, Everaldo Ferreira

Piano, Electric Piano, Vocals – Antonio Carlos Jobim

Soprano Saxophone [Solo] – Joe Farrell

Trombone [Solos] – Urbie Green

Violin [Solo] – Harry Lookofsky

Enregistré en 1970 aux Studios Van Gelder

Vous ne connaissez vraiment pas Antonio Carlos Jobim ?

Antônio Carlos Jobim, né le 25 janvier 1927, à Tijuca, dans la partie nord de Rio de Janeiro, et mort le 8 décembre 1994 à New York. C'est un musicien brésilien, cofondateur du genre bossa nova. Il a composé un grand nombre de chansons qui restent à la fois des classiques de la musique populaire brésilienne et des œuvres standard du jazz. Comparé à George Gershwin1, Antônio Carlos Jobim a influencé de nombreux musiciens brésiliens et américains.

Antônio Carlos Jobim est couramment appelé Tom Jobim.

Le grand-père paternel du compositeur, José Martins da Cruz Jobim est un vrai Brésilien et un vrai carioca. Rapidement, sa famille déménage dans un quartier plus au sud, plus central et plus bourgeois, Ipanema. Très jeune, il apprend à jouer de la guitare et de l'harmonica. Mais, à partir de 1941, la musique devient davantage qu'un loisir pour Jobim, puisqu'il commence à prendre des cours de piano avec Hans-Joachim Koellreutter, un Allemand qui s'illustre notamment dans le dodécaphonisme. À la fin de la guerre, il se lance dans des études d'architecture qui seront bien vite abandonnées. Il préfère jouer du piano dans les bars où, des mois durant, il affine et perfectionne son jeu.

En 1956, se déroule une rencontre décisive entre Jobim et le poète, écrivain et diplomate Vinícius de Moraes. Ce dernier cherche alors à mettre en musique sa pièce Orfeu da Conceiçao, transposition dans l'univers de Rio du mythe grec d'Orphée, qu'il a écrite entre 1940 et 1955. Jobim s'exécute et, lors de sa sortie au théâtre municipal de Rio, le 25 septembre 1956, la pièce est un triomphe, ainsi que l'adaptation cinématographique du Français Marcel Camus, Orfeu Negro, de 1959, qui l'a rendue mondialement célèbre et qui inspira un compositeur comme Michel Legrand.

Progressivement, nombre de jeunes musiciens s'agrègent autour du duo Jobim/de Moraes : le Bahianais, chanteur et guitariste, João Gilberto, la chanteuse Nara Leão, le guitariste Baden Powell, et bien d'autres encore comme Carlos Lyra, Roberto Menescal, Newton Mendonça, Ronaldo Bôscoli : tout un mouvement qui prendra le nom de « bossa nova », qui signifie « manière nouvelle ».

Mais la bossa nova, même si elle entend incarner une « nouvelle vague », une nouvelle façon de chanter et de jouer, ne naît pas ex nihilo. Ses influences sont nombreuses et, avant toute chose, l'oreille de Jobim a beaucoup traîné, écouté et assimilé. Ainsi, au Brésil, le compositeur goûte particulièrement les musiques d'Henri Salvador ainsi que les compositions d'Ary Barroso, compositeur du « tube » Aquarela do Brasil — plus connu sous le nom de Brazil —, et associe au jazz les accords complexes du chorinho traditionnel. Nettement influencé par la musique de Chopin, Debussy et Ravel, il apprend également beaucoup auprès du guitariste de samba cançao Dorival Caymmi et du pianiste Johnny Alf, qui l'initie au jazz.

Brazil

Stone Flower

God And The Devil In The Land Of The Sun

Sabia

Choro

Andorinha

Amparo

Children’s Games

Tereza My Love

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