Clifford Brown & Max Roach - Study In Brown

32,00 €
TTC

EmArcy – B0032412-01

1 LP 33t 180grs

Mastering Sterling

Pressage QRP

USA

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Bass – George Morrow

Drums – Max Roach

Piano – Richie Powell

Tenor Saxophone [Tenor Sax] – Harold Land

Trumpet – Clifford Brown

Enregistré en 1955

Le remastering a été réalisé par Sterling Sound et le pressage par QRP ! Que du lourd ! L'ensemble a été supervisé par Chad Kassem, patron du label Analogue productions, Qrp, etc...

Un résumé de la vie de Clifford Brown.

Dernier des huit enfants de la famille Brown, et dont le père rêvait d'avoir un descendant artiste de jazz, Clifford n'a pourtant commencé à jouer vraiment de la musique qu'à partir de 14 ans. Son père lui offrit pour son anniversaire une trompette, qui attendait dans un écrin au fond d'un cagibi, mais qui attirait l'attention de l'adolescent depuis quelques années.

En 1944, Clifford Brown commence à suivre des cours auprès d'un trompettiste local très doué, ami de Dizzy Gillespie. À l'âge de quinze ans, Clifford, devenu lycéen, approfondit auprès de Lowery ses connaissances musicales de façon intensive à la Howard High School, s'initiant même au piano, au vibraphone et à la contrebasse.

Entre l'automne 1947 et le printemps 1948 commence une série de jam sessions où tous les musiciens amateurs viennent se mesurer à Brownie. Durant l'année 1948, il rencontrera Miles Davis et Fats Navarro durant des déplacements à Philadelphie. Puis, lors de l'été 1949, le Gillespie Orchestra est annoncé à Wilmington. Il manque une trompette au big band, Benny Harris étant absent. Robert Lowery propose alors le nom de Clifford Brown pour le remplacer. Après cette soirée, Clifford décide de quitter le Delaware State College pour entrer au Maryland State College où les classes de musique sont très réputées.

Bien avant la rentrée, Clifford Brown monte son propre groupe. De concerts en jam sessions, Clifford Brown rencontre durant l'année 1949 de nombreuses personnalités du jazz, dont Jay Jay Johnson et Kenny Dorham. Il approchera Red Rodney, le trompettiste de Charlie Parker. En 1950, un premier accident de voiture l'immobilise pour un an et demi.

Une fois rétabli, en 1952, il enregistre pour la première fois pour le combo de Bud Powell en tant que pianiste et trompettiste du groupe. En 1953, il effectue un bref passage chez Jimmy Heath où il est remarqué par Tadd Dameron. Ce dernier lui demande d'enregistrer avec lui chez Prestige. C'est aussi à cette période que Brownie enregistre sous son nom pour la première fois sur le label Blue Note accompagné de Gigi Gryce, Charlie Rouse, Percy Heath et Art Blakey. Il accompagne aussi Dinah Washington dans quelques enregistrements.

Durant l'année 1953, Lionel Hampton engage Clifford Brown pour une tournée européenne au sein de son grand orchestre. À Stockholm, le 13 ou 14 septembre, après un des concerts officiels du Big Band Hampton, Clifford participe à un premier enregistrement clandestin (le contrat des musiciens stipulait qu'ils n'avaient aucun droit d'enregistrement sans la présence et le consentement du chef d'orchestre) avec quelques-uns des musiciens d'Hampton (Quincy Jones, Gigi Gryce, Jimmy Cleveland, Art Farmer, George Wallington). L'enregistrement se fait en compagnie de l'élite des musiciens scandinaves (les saxophonistes Arne Domnérus, Lars Gullin, le pianiste Bengt Hallberg, le tromboniste Åke Persson et le contrebassiste Gunnar Johnson.

L'événement se reproduit à Paris avec certains membres du Quintette du Hot Club de France, après le concert de clôture du big band donné à l'École normale, dans la nuit du 27 au 28 septembre. Jimmy Cleveland et la quasi-totalité de l'orchestre de Lionel Hampton se retrouvent en compagnie des trompettistes Fernand Verstraete, Fred Gérard, des saxophonistes Henry Bernard, Henry Jouot, du contrebassiste Pierre Michelot et du pianiste Henri Renaud pour un nouvel enregistrement pirate publié sous l'étiquette Vogue. De retour à New York, Lionel et Gladys Hampton renvoient Clifford Brown de l'orchestre.

Engagé par Art Blakey au sein de ses Jazz Messengers en 1954, il participe entre autres à un enregistrement mémorable au Birdland, le 21 février 1954.

Six semaines après sa rencontre avec Max Roach, Clifford Brown forme le fameux quintet dont font aussi partie Teddy Edwards puis Harold Land et enfin Sonny Rollins aux saxophones, Carl Perkins puis Richie Powell (frère de Bud Powell) au piano, et George Bledsoe puis George Morrow à la basse. Leur collaboration débute par un concert au Tiffany Club d'Hollywood.

Parallèlement aux premiers enregistrements du quintet, il participe à deux séances en compagnie de West-coasters de renom : Zoot Sims, Bob Gordon, Russ Freeman, Shelly Manne, Herb Geller, Kenny Drew, Walter Benton, puis à quelques jam sessions...

En fin 1954, il accompagne Sarah Vaughan "S.V. sings" et Helen Merrill "Helen Merrill with Quincy Jones". Ses derniers enregistrements en studio se font le 22 mars 1956 avec Sonny Rollins, pour l'album Sonny Rollins Plus. Suivent deux enregistrements "live" avec Max Roach, et une ultime jam session en compagnie de musiciens locaux après une brillante jam session au "Music City Club", à Philadelphie, le 25 juin 1956.

La même nuit, Brown et Powell prennent la Pennsylvania Turnpike pour rejoindre Chicago dans une voiture conduite par Nancy, la femme de Richie. Sous la pluie battante, celle-ci perd le contrôle du véhicule et sort de la route. Aucun des trois occupants ne survécut à l'accident.

Clifford Brown était apprécié pour son jeu lyrique, fait de longues phrases mélodieuses et d'une virtuosité extrême. On peut rapprocher son jeu de celui de Fats Navarro. Il jouait à l'oreille, comme le lui avait appris son mentor Robert Lowery.

Il a inspiré de nombreux disciples, comme Freddie Hubbard, Lee Morgan ou Wynton Marsalis. Il ne reste malheureusement que peu de traces de ses nombreuses représentations (concerts, jams, studios...), Clifford Brown étant tellement modeste qu'il a cherché tout au long de sa courte carrière à se faire oublier.

C'était un accompagnateur toujours à l'écoute, et un soliste qui ne perdait jamais ses moyens et se mettait régulièrement en "difficulté" (sur le fil du rasoir), s'en sortant toujours avec brio. On peut très certainement le compter parmi les piliers du Jazz (au sens de la construction et de l'évolution). (source wiki)

Side A

1. Cherokee

2. Jacqui

3. Swingin'

4. Lands End

Side B

1. George's Dilemma

2. Sandu

3. Gerkin For Perkin

4. If I Love Again

5. Take The A Train

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