Speakers Corner Oscar Peterson - The Lost Tapes

30,00 €
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Speakers Corner Records – MPS 529096-1

1 LP 33t 180grs

pressage PALLAS

GER

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Oscar Peterson (piano), Ray Brown, Sam Jones (bass), Ed Thigpen, Bob Durham (drums)

Enregistré de 1965 à 1968

Oscar Peterson grandit dans la Petite-Bourgogne, à Montréal. Il s'agit alors du quartier montréalais regroupant la plus forte concentration de Noirs. Le jeune Oscar se retrouve bercé par la culture du jazz née au début du XXe siècle. Il commence à apprendre la trompette avec son père à l'âge de cinq ans. Mais vers l’âge de sept ans, il se consacre au piano après avoir passé presque un an à l'hôpital, victime de la tuberculose. Un de ses frères succombe à ce fléau. Sa sœur Daisy apprend à Oscar le piano classique, ce dernier travaille dès le début plusieurs heures par jour, d'où son incroyable virtuosité. À ce moment-là Oscar est surnommé « the Brown Bomber of the Boogie-Woogie ». À neuf ans sa technique impressionne les musiciens professionnels. Il travaille six heures par jour, toute sa vie. Vers la fin de sa vie il diminuera la quantité de travail à une ou deux heures par jour. En 1939, à l'âge de quatorze ans, Oscar Peterson gagne un prix national et quitte l'école pour devenir musicien professionnel.

Il se joint au Johnny Holmes Orchestra en 1942 et il y est soliste jusqu'en 1947. Pendant plusieurs années, il joue régulièrement dans plusieurs cabarets montréalais (Tic Toc Club, Café St-Michel et autres). Il est aussi très présent à la radio montréalaise dans les années 1940. En 1949, il participe à un projet de Norman McLaren (Begone Dull Care) en créant la bande sonore qui accompagne ce projet d'animation expérimentale.

Il gagne rapidement une réputation de pianiste techniquement brillant et de pianiste de jazz mélodieusement inventif. Il apparaît pour la première fois au Carnegie Hall le 17 septembre 1949, repéré par Norman Granz.

En Janvier 1976, Oscar joue avec Keith Emerson lors d'un spectacle télé intitulé Oscar Peterson's TV Show, ils ont joué la pièce Honky Tonk Train Blues avec un extrait de Barrelhouse Shakedown, ils étaient entre autres accompagnés par Carl Palmer à la batterie.

De 1991 à 1994 il est chancelier à l’université York à Toronto. Il est par ailleurs franc-maçon.

En 1993, Oscar Peterson est victime d’une grave attaque qui affaiblit son bras et sa main gauche et qui le rend inactif pendant deux ans. Il se produit pourtant en été 1994 à Jazz in Marciac en France. Il surmonte cette infirmité et poursuit ses tournées, continuant à enregistrer et à composer.

Il se produit à nouveau à Marciac en 2003, provoquant une intense émotion chez les 5 000 personnes présentes sous le grand chapiteau, en avouant qu'il ne pouvait presque plus jouer de sa main gauche (exceptionnelle durant toute sa carrière), puis pleurant lui-même et faisant pleurer toute la salle en exécutant un morceau de toute beauté dédié à sa femme.

Cela a peut-être incité MPS - le label avec lequel Oscar Peterson prétend avoir fait ses meilleurs enregistrements - à rechercher dans leurs archives des bandes oubliées. Et voilà, qu'un certain nombre d'enregistrements inédits ont été découverts. Ils avaient été enregistrés «exclusivement pour ses amis» dans le studio privé de Villingen entre 1965-1968.

L'atmosphère électrique de ces sessions live devant une poignée d'auditeurs prouve une fois de plus à quel point les musiciens se sentaient chez eux dans la villa de la Forêt-Noire.

Il meurt chez lui, dans la banlieue de Toronto, le 23 décembre 2007, des suites d'une insuffisance rénale.

1. Gravy Waltz

2. Three O'Clock in the Morning

3. Squeaky's Blues

4. Tenderly

5. I Will Wait for You

6. Let's Fall in Love

7. Put on a Happy Face

8. Stella by Starlight

9. Moanin'

10. Never Say Yes

11. It's Impossible

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