George Duke - The Aura Will Prevail

25,00 €
TTC

MPS Records – 20 25613-8

1 LP 33t 180grs

bandes master originales 

pressage OPTIMAL MEDIA

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Bass [Moog Bass] – George Duke

Drums, Congas – Leon 'Ndugu' Chancler

Electric Bass – Alphonso 'Slim' Johnson*

Electric Piano [Rhodes, Wurlitzer], Clavinet [Hohner], Synthesizer [Arp Odyssey, Mini Moog, Arp String Ensemble, Mutron Phaser, Mutron Dual Phaser], Pedalboard [Various Pedals], Vocals – George Duke

Percussion – Airto Moreira

Voice [Mystery Voice] – Leon 'Ndugu' Chancler

Enregistré à Hollywood en 1975

Cet album a été remasterisé à partir des bandes master originales, une photo des bandes originales est même présente à l'intérieur. Il est pressé chez Optimal Media.

Élevé à Marin City, une petite ville ouvrière de Californie où vivent en majorité des Afro-américains, il montre déjà des prédispositions à la musique jazz quand, à 4 ans, il assiste à un concert de Duke Ellington : débordant d'excitation, il réclame un piano à sa mère. Il prend ses premières classes à 7 ans à l'église baptiste locale de Marin City. Il dira qu'il y a puisé les racines de la musique noire et a découvert que la musique pouvait déclencher des émotions chez les gens. A 16 ans, il joue dans plusieurs groupes de jazz de l'université. Il se montre très influencé par Miles Davis et la soul jazz de Les McCann ou Cal Tjader.

Après avoir commencé ses études à Tamalpais High School, à Mill Valley, il fait un baccalauréat universitaire en trombone et composition musicale, avec une mineure en contrebasse au San Francisco Conservatory of Music à San Francisco en 1967. Il joue d'abord avec ses amis dans des garages et des clubs locaux, puis devient musicien de studio. Il obtient ensuite une maîtrise universitaire en composition musicale à l'Université d'État de San Francisco. Il enseignera également une classe de Jazz and American Culture au Merritt College à Oakland. Il joue dans des clubs de San Francisco, où il rencontre notamment Al Jarreau avec qui il fonde un groupe — dans lequel collaboreront notamment Sonny Rollins et Dexter Gordon — qui devient le groupe titulaire du Half Note Club . Il collabore avec The Third Wave et commence à expérimenter autour de la jazz fusion avec ses claviers électriques dès 1967. Il joue en tant que pianiste avec plusieurs artistes tels que Dizzy Gillespie, Bobby Hutcherson ou Kenny Dorham. Après ses premiers LP de jazz sur le label MPS Records, il est crédité pour la première fois en 1969 sur l'album The Jean-Luc Ponty Experience with the George Duke Trio, où il écrit une chanson et joue du piano électrique, après avoir lui-même envoyé une cassette à World Pacific Records avec la note : « Il n'y a pas d'autre pianiste pour ce mec que moi. »

Cette association avec Jean-Luc Ponty marquera le premier tournant de la carrière musicale de George Duke et le George Duke Trio naît, et est définitivement lancé. Le groupe fait une grande tournée européenne et participe au Newport Jazz Festival. En 1968, le trio participe aux côtés du Cannonball Adderley Quintet, de Quincy Jones, Gerald Wilson et de l'avant-gardiste Frank Zappa à un événement plus rock au club Thee Experience, sur le Sunset Boulevard. Ces rencontres bouleversent Duke et sa musique.

Le groupe surprend l'audience et est propulsé dans la révolution musicale de la côte Ouest. Frank Zappa est impressionné par Jean-Luc Ponty et lui demande de jouer avec lui ; celui-ci insiste pour embarquer George Duke avec lui. Après avoir fait un concert avec Zappa à l'UCLA, il le rejoint pour une tournée d'un an avec les The Mothers of Invention, avec qui il sera présent sur 13 albums.

Ainsi, c'est Zappa qui l'incite à utiliser un synthétiseur et à chanter. Il est notamment l'interprète du titre Inca Roads sur l'album One Size Fits All. Il se produira également avec le Don Ellis Orchestra, Sonny Rollins (1975) ou même Michael Jackson. Fin 1970, Cannonball Adderly lui propose de rejoindre son groupe, où il collaborerait avec Nancy Wilson, Joe Williams, Dizzy Gillespie, ceux-là même qu'il écoutait étant jeune. Il fera, grâce à cette association (1971 - 1972), de nombreuses rencontres qui lui permettront de développer son style musical, comme celle avec Stanley Clarke (qu'il découvrit lors d'un festival en Finlande aux côtés de Chick Corea) et les brésiliens Flora Purim, Airto Moreira et Milton Nascimento.

Après qu'en 1973 George Duke et Jean-Luc Ponty ont rejoint Frank Zappa pour une collaboration de trois ans, Duke quitte le groupe pour former un quartet avec le batteur Billy Cobham, le guitariste John Scofield et le bassiste Alphonso Johnson ; grâce à une puissante jazz fusion immortalisée par l'album Crosswinds (1974), ainsi que grâce à des solos particulièrement démonstratifs, cette association devient plus populaire et influente que la précédente, et concurrence les maîtres du genre à l'époque (Weather Report, Mahavishnu Orchestra, Return to Forever, etc...).

Il ne néglige pas sa carrière solo et sort successivement 4 albums, qui seront des plus intéressants, dans la recherche de fusion entre jazz, rock, funk et soul qu'il y fait : Faces in Reflection, Feel, The Aura Will Prevail et I Love the Blues, She Heard Me Cry entre 1974 et 1975.

En 1976, George Duke enregistre en solo pour la première fois son LP From Me to You. Il sort ensuite le disque d'or Reach For It plus funky, qui le propulsera en haut des charts et vers les plus grandes salles de concert, voire dans des stades, grâce à une approche volontairement plus commerciale, dont l'influence de Earth, Wind and Fire est évidente et avouée par Duke. Suivent deux albums solo où apparaissent Sheila E., Don't Let Go (1978) et Master of the Game (1979). Cette même année, il va à Rio de Janeiro enregistrer A Brazilian Love Affair avec Flora Purim, Milton Nascimento et le percussionniste Airto Moreira, rencontrés quelques années plus tôt. Cet album combine plusieurs genres et voit Duke travailler pour la première fois sur du latin jazz. Les titres Cravo e Canela, Love Reborn et Up from the Sea It Arose and Ate Rio in One Swift Bite sont les plus remarquables, tandis que Brazilian Sugar apparaîtra en 2006 dans le jeu vidéo Dead or Alive Xtreme.

En 1985, Duke exprime ses nouvelles influences latines avec son album Thief In The Night, suivi de George Duke en 1986 et Night After Night en 1989, tous sous le label Elektra Records.

En 1992, il inaugure sa collaboration avec Warner Bros. Records avec l'album Snapshot, qui sera n°1 des charts de jazz pendant 5 semaines, et dont le single No Rhyme, No Reason sera dans le Top Ten R&B.

En 1995, George Duke sort l'album Illusions, où il ne fera que les voix.

En 1996, il sort un chef d'œuvre de jazz orchestral : Muir Woods Suite, enregistré au Montreux Jazz Festival en 1993, mais retravaillé. Le quartet est composé de George Duke au piano, Stanley Clarke à la basse, Chester Thompson à la batterie et Paulinho Da Costa aux percussions, tandis que Ettore Stratta conduit l'Orchestre national de Lille. Après une autre intervention à l'occasion de l'Inauguratin présidentielle, Duke sort son 30e album, Is Love Enough?, en solo, l'année suivante, qui déborde d'énergie et qui poursuit son écriture réflexive.

En 1997, il participe à The Gospel According To Jazz de Kirk Whalum, enregistré en direct du Roy Acuff Theatre, à Nashville. Ils travaillent de nouveau ensemble ainsi qu'avec Michael McDonald un an plus tard, à l'occasion de l'événement Memphis Remembers Martin.

En 2000, participe à la tournée du Montreux Jazz Festival on Tour aux États-Unis, lors de laquelle il est à la fois musicien aux côtés notamment de Al Jarreau, David Sanborn, Roberta Flack et Joe Sample, et directeur musical de la tournée. En 2001, il participe à plusieurs tournées et concerts, comme la 100 Black Men of America Convention à Atlanta ; le North Sea Jazz Festival (en compagnie de Dianne Reeves et Rachelle Ferrell) ; un spectacle spécial voyant la Muir Woods Suite et le Prima la Musica Orchestra de Bruxelles jouer ensemble ; le festival de Montreux ; et surtout un hommage à Miles Davis, où il joue avec Marcus Miller, Christian McBride et Richard Bona pour les basses, Herbie Hancock (piano) et lui (synthétiseur), Terri Lyne Carrington et Chester Thompson aux batteries, Wallace Roney à la trompette et Jeff Lee Johnson à la guitare.

Après ces succès aussi bien dans le jazz que dans le R&B, partagé entre sa carrière de musicien et celle de producteur, si le succès populaire est certain, son éloignement du jazz rend la critique dubitative, d'autant plus que ses retours au jazz sont inspirés. La critique va dans l'autre sens, également, lorsqu'il s'éloigne de ses titres pop vers de la musique plus « sérieuse ». Il cherche surtout à étendre son champ musical — il projette d'aller en Afrique ou en Amérique du Sud pour rencontrer des artistes locaux et réaliser quelques projets — et à attirer une plus grande audience, spécialement chez la population noire. Pourtant, après plusieurs tournées, plusieurs disques joués et/ou produits, dont un hommage à Jimi Hendrix, et beaucoup de temps passé en Europe, c'est l'heure des honneurs avec plusieurs prix pour le récompenser pour sa carrière, comme le Edison Life Time Achievement Award à Rotterdam, en 2004.

2005 est marquée par ses tournées en Asie, notamment en Inde et en Indonésie, à l'occasion du 1er Jakarta Jazz festival. Il prend également part à un événement spécial à l'Hollywood Bowl appelé George Duke & Friends, où lui tiennent compagnie Billy Cobham, Christian McBride, Airto, Bobby Hutcherson, Kenny Garrett, Roy Hargrove et Joe Sample (avec qui il partira en tournée en duo aux États-Unis et au Japon).

L'année suivante, George Duke et son trio, composé de Brian Bromberg à la basse et de Terri Lyne Carrington à la batterie, collabore avec le Symphonic Jazz Orchestra à la Jazz Bakery. Il enchaîne avec son trio une session studio pour sortir In a Mellow Tone. Un peu plus tôt, il forme un trio avec Michael McDonald et Philip Bailey à l'occasion du Michael Jordan Celebrity Golf Tournament, à Nassau.

En 2007 il apparaît dans l'album The Real Thing: Words and Sounds Vol. 332 de Jill Scott, sur le titre Whenever You're Around.

En 2011 il se joint à David Sanborn et Marcus Miller pour former un trio et partir en tournée dans les États-Unis pour plus de 20 dates complètes.

D'un point de vue studio, George Duke n'enregistre plus rien depuis 2008 et Dukey Treats. Mais le décès de sa femme Corine l'affecte énormément, et il finit par sortir l'éclectique Dreamweaver, où apparaissent nombre d'invités tels que Teena Marie, Jef Lee Johnson, Lalah Hathaway, Rachelle Ferrell, Jeffrey Osborne, Paul Jackson Jr., Christian McBride et Stanley Clarke. Peu de temps après la sortie de l'album, le 5 août 2013, George Duke, père de Rashid et John, est hospitalisé au Saint John's Hospital de Los Angeles, et y décède à l'âge de 67 ans, un an après sa femme, Corine.

Side 1

Dawn

For Love

Foosh

Floop De Loop

Side 2

Malibu

Fools

Echidna’s Arf

Uncle Remus

The Aura

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