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Ramones - Ramones

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Rhino ‎– RR1-6020

1 LP 33t 180grs

Mastering 1/2 vitesse 

UE

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Bass – DeeDee Ramone

Drums – Tommy Ramone

Engineer – Rob Freeman

Guitar – Johnny Ramone

Lead Vocals – Joey Ramone

L'album est sorti le 23 avril 1976

Le mastering a été réalisé par Miles Showell des studios Abbey road, en demi-vitesse, afin d'obtenir une qualité sonore meilleure. 

The Ramones est un groupe américain de punk rock, originaire de New York. Formé en 1974, il est souvent cité comme le premier groupe de punk rock. Bien qu'ayant eu un succès commercial limité, le groupe a eu une grande influence sur le punk et ses dérivés aussi bien aux États-Unis qu'au Royaume-Uni.

Le look des membres se détache par son minimalisme et son aspect négligé : cheveux longs, perfecto noir, t-shirt, jeans déchirés aux genoux, chaussures de sport (Converse ou Keds) usées.

Les membres du groupe adoptent des pseudonymes finissant par le nom « Ramone ». Ils ont donné 2 263 concerts, tournant pratiquement sans arrêt pendant 22 ans. En 1996, le groupe joue un ultime concert avant de se dissoudre. Les trois membres fondateurs (le chanteur Joey Ramone, le guitariste Johnny Ramone, et le bassiste Dee Dee Ramone) meurent moins de 9 ans après sa dissolution en 1996.

Les Ramones sont classés 26e dans la liste des 100 meilleurs artistes de tous les temps du magazine Rolling Stone, 17e dans la liste des 100 meilleurs artistes de hard rock de VH110,11 et 46e de la liste des 100 meilleurs artistes de tous les temps de VH1. En mars 2002, le groupe The Ramones — incluant les trois fondateurs et les batteurs Marky et Tommy Ramone — est introduit au Rock and Roll Hall of Fame.

Douglas Colvin, futur Dee Dee Ramone, arrive au début des années 1970 à Forest Hills, dans le quartier du Queens à New York, en provenance de Berlin. Le jeune homme et sa mère fuient la violence et l'alcoolisme du père de Colvin, un sergent de l'armée américaine. L'émigration n'améliore guère la situation de la famille : terrorisé par les États-Unis, Colvin commence à prendre de l'héroïne, tandis que sa mère sombre dans l'alcool.

« Quand j'avais quinze ans, j'ai commencé à acheter de la dope à la fontaine de Central Park et je la ramenais dans mon quartier du Queens. J'achetais quinze paquets à deux dollars que je pouvais revendre trois. Le paquet à deux dollars me faisait l'affaire pour la journée. À l'époque, la dope à New York venait de France et ça te faisait planer et piquer du nez. De la vraie dope. Un jour, je suis tombé en manque chez ma mère, elle m'a retrouvé tremblant et geignant. Ça l'a mise dans une colère noire, elle a cassé mes disques et lancé ma guitare par la fenêtre. Comme mon père n'était plus là, elle ne me faisait plus peur et j'ai hurlé : « Fous le camp d'ici, sale pute, dégage ! » Après ça, j'ai dû quitter la maison. J'avais quinze ans, j'étais dans une merde totale. Une fois, j'ai passé trois mois au trou en Indiana, pour un casse de station essence. Et personne ne s'est occupé de me faire sortir. J'ai appelé ma mère, mon père, tous les gens que je connaissais. Je suis resté trois mois en cellule. En sortant, je suis retourné dans le Queens. Je suis rentré chez ma mère et il y avait ce type, John Cummings, qui est devenu Johnny Ramone. Il habitait de l'autre côté de la rue et il était cool avec moi.»

John Cummings est l'unique fils d'un ouvrier en bâtiment. Fan de l'équipe de baseball des Yankees de New York, son ambition est de devenir sportif professionnel. Il passe deux ans à l'école militaire, qu'il apprécie grandement. En 1973, il assiste à un concert des New York Dolls au Mercer Arts Center. « En les voyant, on a réalisé que c'était un grand groupe, et qu'ils ne jouaient pas tellement bien. Donc, on pouvait envisager de se passer de travailler sa guitare vingt ans avant de jouer du bon rock 'n' roll. » Cela restera son crédo pour les années à venir. Johnny travaille pour une entreprise de nettoyage à sec, et Dee Dee le voit régulièrement faire ses livraisons. « Je le trouvais cool parce qu'il s'habillait comme il voulait, même pour le boulot. Il avait les cheveux longs, un bandeau délavé, jeans, une veste Levi's, et des Keds toutes pourries. Alors, on se regardait, l'un l'autre », racontera-t-il.

Ils finissent par se parler et se rendent compte qu'ils partagent les mêmes goûts musicaux, assez marginaux pour l'époque : les Stooges et les New York Dolls. Les deux jeunes hommes partagent également un dégoût commun pour les vedettes rock du moment, tels que America, Genesis, Queen ou Rod Stewart. Devenant amis, Johnny et Dee Dee ne ratent notamment aucun concert des Stooges, groupe particulièrement violent sur scène.

Le troisième futur membre du groupe est Jeffrey Hyman, futur Joey Ramone. Johnny est ami avec son frère, Mickey, mais n'apprécie guère Jeffrey à cause de son style vestimentaire et de ses fréquentations. Le futur Joey fait en effet partie du milieu hippie de San Francisco, affiche une coiffure afro à la Jimi Hendrix et des lunettes noires. De quoi offusquer Johnny, qui, pendant les 22 ans que dureront les Ramones, restera inflexible sur le code vestimentaire en vigueur dans le groupe. De plus, Joey souffre du syndrome de Marfan et de TOC. Les parents de Joey divorcent quand il a huit ans, et sa vie avec sa mère, artiste et collectionneuse d'art, se révèle instable. L'enfant se réfugie dans le rock 'n' roll : Buddy Holly, Gene Vincent, Elvis Presley, Bob Dylan, MC5, les Beach Boys, et surtout John Lennon. À part les Stooges et les New York Dolls, les Beatles sont d'ailleurs le seul groupe à remporter l'appréciation de tous les membres des Ramones. Ce sera à nouveau le cas, dans les années 1990, pour Nirvana.

Dee Dee est plus souple que Johnny en ce qui concerne les hippies, et se rapproche de Joey, notamment à cause de leur appétence commune pour l'alcool, mais aussi parce que Joey a fait un séjour en hôpital psychiatrique, dont il est parvenu à sortir, gagnant ainsi le respect de Dee Dee. Ils passent souvent leurs journées à boire ensemble. Quant à Johnny, il préfère renifler de la colle. Dee Dee et lui montent sur les toits et commettent de petits délits, comme récupérer des postes de télévision avant que les éboueurs ne passent, et les lancer du haut des toits pour que l'explosion effraie les passants. « On en avait tout spécialement après les petites vieilles qui poussaient leur caddie plein de commissions. » « Quand on a seize ans, qu'on est fou de rage et qu'on s'ennuie, on a intérêt à être sacrément créatif pour provoquer quelque chose d'excitant. »

Plus tard, sa mère renvoie Joey de chez elle, « pour son propre bien ». Le jeune homme emménage alors dans la galerie d'art de sa mère. Rejoint par Dee Dee, il dort à même le sol, au milieu des toiles. Joey s'essaye à la peinture, à partir de carottes, laitues, navets et fraises écrasés et étalés sur des toiles. Il enregistre également des sons tels que le bruit blanc des lampadaires, le bruit d'un ballon dans un panier de basket-ball ou le tonnerre, et les écoute en boucle. Attiré par son statut d'ex-pensionnaire d'hôpital psychiatrique, Johnny commence à son tour à fréquenter Joey. Fasciné par la violence et la folie, il s'intéresse notamment à Charles Manson, et s'inspire d'Alice Cooper dans son premier groupe, Sniper, où il occupe le poste de chanteur. Il sera très déçu en apprenant qu'Alice Cooper n'est pas un véritable nécrophile. Assistant à un concert de Sniper, Dee Dee est très impressionné par le style de Joey, qui reste immobile au micro tout au long du spectacle. Dee Dee racontera qu'à l'époque, tous les chanteurs voulaient ressembler à Iggy Pop ou à Mick Jagger, à l'exception de Joey, qui avait déjà son propre style.

Après s'être essayé sans succès à la délinquance, Dee Dee travaille à cette époque au service courrier d'une entreprise, complétant ses revenus de différentes manières pour financer sa consommation de drogue. Il pratique notamment parfois la prostitution, ce qu'il évoquera dans la chanson 53rd and 3rd. Johnny, quant à lui, travaille sur un chantier à Broadway. Les deux amis se retrouvent tous les midis pour boire des bières au club Le Métropole. Faisant du lèche-vitrine au magasin d'instruments de musique Manny's Guitar Store, ils parlent de monter un groupe. Ce projet est mis à exécution le vendredi 23 janvier 1974, jour de paye. Johnny s'achète une guitare Mosrite bleue et Dee Dee une basse Danelectro, pour la somme de cinquante dollars chacun. Rejoints par Joey, ils commencent à répéter, dans un local tenu par Tamás Erdelyi et Monte Melnick, à Manhattan. Le premier deviendra leur batteur, sous le nom de Tommy Ramone, le second leur road manager (manager de tournée).

Né à Budapest (Hongrie) en 1949, Tamás Erdelyi est arrivé aux États-Unis en 1956. Il a déjà joué comme guitariste, avec Johnny et le frère de Joey, dans un groupe appelé les Tangerine Puppets, qui reprenait des morceaux des Shadows of Knight, Count Five ou des Rolling Stones. Il est ensuite devenu ingénieur du son à Manhattan au studio Record Plant, où il a notamment travaillé sur le mix de Band of Gypsys de Jimi Hendrix et sur le Devotion de John McLaughlin. Intéressé par le futur Ramones, malgré leur niveau très faible au début, qu'ils compensent par une solide culture musicale, il accepte de devenir leur manager. « On imaginait très bien ce qu'on devait faire avant d'être capable de le faire. »

Au départ, Joey joue de la batterie, mais son niveau se révèle vite insuffisant pour jouer aussi rapidement que les autres musiciens. Dee Dee chante en même temps qu'il joue de la basse mais est plus efficace pour cette dernière. Tommy décide donc de rejoindre le groupe à la batterie, et Joey devient chanteur. Échouant à reprendre des morceaux à la mode comme Bay City Rollers, le groupe doit produire ses propres morceaux, plus simples à jouer. Au moment de baptiser le groupe, Dee Dee propose The Ramones, en référence à Paul Ramon, pseudonyme utilisé par Paul McCartney à ses débuts, à l'époque des Silver Beetles. D'autres sources affirment qu'il s'agit d'une référence au producteur Phil Ramone. Le groupe affiche son unité en partageant un code vestimentaire strict et en remplaçant les noms de famille de ses membres par Ramone. Dans le même esprit, toutes les chansons de leur premier album, sorti en 1976, seront signées « Ramones ».

Les Ramones enregistrent leur premier album, Ramones, en février 1976 chez Sire Records. Des quatorze chansons de l'album, la plus longue, I Don't Wanna Go Down to the Basement, dépasse à peine les 2 minutes 30. Bien que les morceaux soient crédités au groupe entier, Dee Dee est le compositeur principal. L'enregistrement, coproduit par Tommy et Craig Leon avec un budget très bas d'à peu près 6 400 dollars, est réalisé en avril. La photographie du groupe sur la pochette de l'album, désormais iconique, a été prise par Roberta Bayley, qui fera régulièrement des photos pour le magazine Punk.

L'album n'a qu'un petit impact commercial, atteignant seulement la 111e place dans les classements du Billboard. Les deux singles, Blitzkrieg Bop et I Wanna Be Your Boyfriend, ne figurent même pas dans les charts. Lors du premier concert majeur du groupe en dehors de New York, à Youngstown, Ohio en juin, seule une dizaine de personnes assiste à la prestation. Mais le groupe commence à voir les fruits de son travail lors d'une brève tournée en Angleterre : le concert au Roundhouse de Londres avec The Flamin' Groovies en juillet 1976 a un succès retentissant. Ce concert — où le groupe rencontre les membres des Sex Pistols et The Clash — aide à galvaniser la scène punk au Royaume-Uni qui est alors en plein essor. Les Ramones (encore une fois avec The Flamin' Groovies) font ensuite un concert à succès au Roxy de Los Angeles le mois suivant, ravitaillant la scène punk de la ville en sensations. Les Ramones deviennent un groupe de scène très populaire — un concert à Toronto en septembre dynamise encore plus le mouvement punk grandissant. L'album sera ensuite classé 33ème des meilleurs 500 albums Rolling Stone.

Leurs deux albums suivants, Leave Home et Rocket to Russia, sont réalisés en 1977. Les deux sont coproduits par Tommy et Tony Bongiovi, le second cousin de Jon Bon Jovi. Leave Home rencontre dans les classements un succès inférieur au précédent, bien que comprenant Pinhead, une chanson devenue la signature du groupe avec son refrain « Gabba gabba hey! ». Rocket to Russia quant à lui est mieux classé que les précédents, atteignant la 49e place du Billboard 2002. Dans le magazine Rolling Stone, le journaliste Dave Marsh le désigne comme « le meilleur album américain de rock & roll de l'année ». L'album contient également le premier single des Ramones à entrer dans les classements du Billboard (sa meilleure position est 81e) : Sheena Is a Punk Rocker. Le single suivant, Rockaway Beach, grimpe à la 66e place - il restera le single des Ramones ayant atteint la meilleure place en Amérique...(souce wiki)  

1. Blitzkrieg Bop

2. Beat On the Brat

3. Judy is a Punk

4. I Wanna Be Your Boyfriend

5. Chain Saw

6. Now I Wanna Sniff Some Glue

7. I Don't Wanna Go Down To the Basement

8. Loudmouth

9. Havana Affair

10. Listen To My Heart

11. 53rd & 3rd

12. Let's Dance

13. I Don't Wanna Walk Around With You

14. Today Your Love, Tomorrow the World

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