Lou Reed - New york (Limited de luxe edition)

89,00 €
TTC

Rhino Records – 603497847556

3 CDs, 1 DVD, 2 LP 33T 180grs

Air Mastering

pressage OPTIMAL MEDIA

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Backing Vocals – Jeffrey Lesser, Lou Reed

Bass – Rob Wasserman

Drums – Fred Maher

Guitar – Mike Rathke

Mastered By – Bob Ludwig

Vocals - Lou Reed

Il est sorti en 1989 et a été classé numéro un des charts en Suisse, numéro 14 au Royaume-Uni et numéro 19 en Allemagne.

L'album de Lou Reed "New York" ressort ici dans une édition de luxe très complète, avec des bonus passionnants.

"New York" est le 15e album solo du légendaire auteur-compositeur, guitariste, chanteur et cofondateur américain de The Velvet Underground.

Parmi les chansons les plus connues figurent les singles "Romeo Had Juliette", "Dirty Blvd." et "Busload of Faith".

L'édition deluxe "New York" est un coffret comprenant trois CD, un DVD et deux LP. Outre les titres originaux remastérisés, une version live de l'album entier est disponible sur CD, composée de plusieurs performances de la tournée de Lou Reed en 1989. Parmi les autres points forts de la collection, on trouve le titre non-album "The Room", une version acoustique de "Busload Of Faith" et la version single de "Romeo Had Juliette".

Le double LP a été remasterisé. Il sonne apparemment beaucoup mieux que le cd original.

Le DVD contient la vidéo du concert "The New York Album", qui a été publiée à l'origine en 1990 sur VHS et Laserdisc, mais qui n'a jamais été disponible en DVD jusqu'à présent.

Vous ne connnaissez pas cet artiste ? 

Lewis Alan Reed naît dans le quartier de Brooklyn à New York dans une famille juive. Lou Reed est le fils de Sidney George Reed, un comptable effacé de Manhattan qui a fait changer son nom, Rabinowitz, en Reed, et de Toby Futterman Reed, une mère à la forte personnalité de Brooklyn. Tous deux juifs new-yorkais, ils vivent à Freeport, Long Island, dans la banlieue conformiste de New York. Lou Reed étudie le piano dès l’âge de cinq ans. Mais il se passionne pour le rock 'n' roll, le doo-wop, la littérature notamment la poésie (celle de Delmore Schwartz, son maître), le modern jazz et le free jazz en particulier (Don Cherry et Ornette Coleman, notamment) et préfère la guitare, qu'il apprend en copiant les disques de sa collection. En 1958, il coécrit et enregistre, en tant que guitariste, un 45 tours So Blue dans le style doo-wop au sein d'un groupe initialement appelé The Shades rebaptisé The Jades par la suite.

À 17 ans, il subit un traitement par électrochocs (proposé à ses parents par un psychiatre). Cette expérience dévastatrice sera évoquée dans la chanson Kill Your Sons en 1975. Il commence à consommer des médicaments le rendant très dépendant, et exprime son traumatisme par des textes d'une grande radicalité : violence, provocation, insolite, réalisme cru, modernité. Il fera souvent usage, tout au long de sa carrière, de ces termes crus, durs et choquants.

À l'université de Syracuse, il suit les cours d’écriture créative de Delmore Schwartz, poète et enseignant de littérature classique, qui l’encourage à écrire et l'influence beaucoup. Il y rencontre Shelley Albin, avec laquelle il aura une liaison de deux ans. Elle devient pour Lou Reed, qui l'idéalise, une grande source d'inspiration, même après leur séparation.

Après l'université, Lou Reed travaille, en 1964, pour les disques Pickwick en tant qu'auteur-compositeur, et parfois interprète. Il y produit des disques de rock imitant les différents styles à la mode pour des compilations à bas prix. Il grave The Ostrich, une «nouvelle danse» absurde sur deux accords, où il suggère de mettre sa tête au sol et de marcher dessus avec ses propres pieds. La chanson sera à l'origine du terme «guitare Ostrich» qui désigne un accordage de guitare avec les cordes à vide sur la même note. Pour les besoins de la promotion, cherchant des musiciens compétents pour jouer sur scène, il engage John Cale, un bassiste et altiste gallois de formation classique. Cale enregistre à la basse You're Driving Me Insane et Cycle Annie, chantés par Lou Reed sous le nom des Beachnuts et des Roughnecks pour la compilation Soundsville.

John Cale, Britannique venu avec une bourse étudier aux États-Unis, évolue dans le milieu de l'avant-garde new-yorkaise et joue alors de l'alto au Theater of Eternal Music de La Monte Young. Il ne prend Lou Reed au sérieux que lorsque celui-ci lui fait découvrir les paroles de ses titres personnels, comme celles d'Heroin. Le guitariste Sterling Morrison, un ami d'université de Lou, les rejoint. Devenus les Warlocks, ils jouent dans les rues avec la chanteuse Daryl, puis forment, en 1965, le Velvet Underground avec Angus MacLise aux tablas. Ils jouent souvent derrière l'écran où sont projetés des films d'avant-garde à la Cinémathèque de Jonas Mekas, et contribuent à la bande-son de plusieurs films amateurs. En décembre, Maureen Tucker remplace MacLise pour un premier concert payé et organisé par Al Aronowicz.

Le Velvet Underground est repéré au Café Bizarre où ils se produisent souvent, par Brigid Polk, une cinéaste marginale qui fréquente la Factory d'Andy Warhol, un dessinateur publicitaire devenu peintre. Warhol, homosexuel timide et introverti, connaît alors une grande notoriété avec ses toiles et cherche à se diversifier. Il se rend au Café Bizarre et, avec son associé cinéaste et homme d'affaires Paul Morrissey, décide de devenir le manager du Velvet Underground, qui, fin décembre, vient répéter à la Factory. Le local est fréquenté par les artistes et les marginaux de l'époque. Warhol leur impose la chanteuse Nico, un mannequin allemand qui, après quelques films comme La dolce vita de Fellini ou Strip-Tease, et quelques disques a rejoint la Factory.

Warhol finance la production et l'enregistrement de quelques titres du Velvet dans un petit studio de New York. Il organise ensuite des spectacles multimédias où il reprend le principe de jouer devant un écran de cinéma, en y projetant ses propres films ; l'actrice Edie Sedgwick et le poète Gerard Malanga, un fouet de cuir à la main, dansent sur la scène. Le technicien « lumières » invente littéralement le principe du light-show pour les besoins de l'Exploding Plastic Inevitable, qui après une série de spectacles controversés au Dom de Saint Mark's Place à Manhattan, part jouer au Trip de Los Angeles, qui sera fermé définitivement par le shérif pour « pornographie » en raison des thèmes sulfureux évoqués par le Velvet Underground : homosexualité, drogue, transidentité, mort. Les Doors, venus les voir jouer, sont impressionnés par leur prestation.

Warhol finance de nouveaux enregistrements. Le producteur de Bob Dylan, Tom Wilson assure la réalisation artistique et publie l'album sous le label de jazz Verve Records dont il est directeur artistique.

The Velvet Underground and Nico paraît en mars 1967, Andy Warhol est l'auteur de la couverture du disque, une banane autocollante qui, soulevée, révèle un fruit à la chair rose avec la mention « Produced by Andy Warhol ». Nico y interprète trois chansons : All Tomorrow's Parties, Femme fatale et I'll Be Your Mirror. Lou Reed utilise sur Venus in Furs et All Tomorrow's Parties son accordage Ostrich. L'album contient des compositions marquantes, comme European Son, Sunday Morning, ou encore I'm Waiting for the Man et Heroin qui évoquent les drogues et les junkies, à une époque où Lou Reed boit beaucoup (« en permanence », de son propre aveu) et se shoote au Valium et à la méthédrine. L'album choque, n'a aucun succès à l'époque, mais il est maintenant considéré comme l'un des albums de rock les plus influents jamais enregistrés.

Un deuxième album paraît en décembre 1967, White Light/White Heat, également ignoré à sa sortie, sauf d’une poignée de fans. Le groupe atteint un des sommets de sa créativité débridée dans Sister Ray, réalisé en une seule prise de dix-sept minutes. John Cale et Lou Reed ne s'entendent plus, et Cale quitte le groupe, remplacé par Doug Yule. Ce dernier participera aux deux albums suivants du groupe : The Velvet Underground (1969) et Loaded (1970).

Avant même la sortie de Loaded, Lou Reed quitte le Velvet et la musique pour se retirer chez ses parents jusqu’à la fin 1971.

Carrière solo

Le producteur Richard Robinson et sa femme Lisa (Lisa Says) persuadent Lou Reed de reprendre la musique et d’enregistrer, en Grande-Bretagne, un album, auquel participent deux musiciens du groupe Yes, Steve Howe et Rick Wakeman. L'album, Lou Reed, paraît en 1972 chez RCA. Malgré la qualité des reprises de I Can't Stand It et d'Ocean composées à l’époque du Velvet Underground, et des nouvelles compositions Going Down et Berlin, l’album déçoit et ne rencontre pas le succès escompté.

Mais la même année, grâce au soutien et à la production de David Bowie et Mick Ronson, l’album Transformer, propulse Lou Reed au firmament des stars du rock. Et le morceau Walk on the Wild Side où Reed décrit l’itinéraire de personnages new-yorkais, travestis, prostitués, connus à l'époque de la Factory, qui plongent dans la déchéance, devient rapidement un tube aux États-Unis et en Europe. En produisant cet album, David Bowie rend hommage à Lou Reed, son idole depuis les années Velvet. Suit une tournée qui passe à Paris au Bataclan où Reed retrouve Nico et John Cale pour un concert intimiste. Avec Reed à la guitare acoustique, Cale au piano et à l'alto, le trio revisite quelques titres du Velvet et quelques nouvelles chansons.

Fort du succès de Transformer, Lou Reed, avec le tout jeune producteur canadien Bob Ezrin, enregistre Berlin, un album-concept ambitieux sur la déchéance d'un couple de junkies à Berlin qui fait écho dans sa vie personnelle au naufrage de son premier mariage et sa replongée dans les drogues dures et l'alcool. L'album sort en 1973, mais déroute ses nouveaux fans. Reed repart en tournée européenne et américaine avec les musiciens de Transformer et de Berlin, mais, consommant toujours plus de drogues diverses, faisant mine sur scène de se shooter, certains de ses concerts tournent à l'émeute. De ces concerts live viennent les albums Rock 'n' Roll Animal, paru en 1974 et encore considéré par certains comme un de ses meilleurs, qui le réconcilie avec son public, et Lou Reed Live en 1975. Reed, dans ces tournées, où il laisse la guitare à Dick Wagner et à Steve Hunter, danse sur scène mais apparaît très amaigri. Il innove un style vestimentaire « glam », ongles laqués de noir, cheveux coupés et teints en blond, il ira même par provocation jusqu'à y raser une forme de croix de fer.

Reed casse le succès de ses derniers albums, en 1975, avec le double album Metal Machine Music, un projet expérimental précurseur de la musique industrielle, et de la noise, qui déconcerte, exaspère.

Reed retrouve heureusement, entouré par de nouveaux musiciens, la faveur de son public avec le très élégant Coney Island Baby, enregistré en janvier 1976. D'autres albums importants vont suivre. Rock and Roll Heart en 1977, Street Hassle en 1978, le live Take No Prisoners en 1978, puis The Blue Mask en 1982. En 1985, Lou participe à l'album Sun City contre l'Apartheid à l'initiative de Steven Van Zandt.

En 1989, Lou Reed refait surface avec un album très réussi : New York. Dans cet album au son brut et dépouillé, dédié à sa ville, Lou Reed soutenu par le guitariste Mike Rathke adopte le parlé-chanté sur des textes engagés traitant par exemple du SIDA, The Halloween Parade, et de l’exclusion sociale, Dirty Boulevard. Il y décrit les bas-fonds new-yorkais sur une musique incisive.

En 1990, la mort d'Andy Warhol est pour lui l'occasion de renouer avec John Cale, son ancien complice du Velvet Underground ; ils composent et chantent ensemble Songs for Drella, en hommage à celui qui fut leur mentor. Le groupe légendaire se reforme, avec Sterling Morrisson et Moe Tucker, le temps d’un concert inopiné lors d’une rétrospective Warhol à la Fondation Cartier de Jouy-en-Josas le 15 juin 1990, et d'une série de concerts en 1993.

Lou Reed réalise ensuite deux albums qui sont de grandes réussites artistiques : Magic and Loss (1992), qui traite de la perte des proches, et Set the Twilight Reeling (1996), dans lequel il rappelle son attachement à New York. Dans Live in London de 1998, il chante des versions très intéressantes de ses premiers titres, tel I'll Be Your Mirror, chanté par Nico dans le premier album du Velvet, des morceaux comme Sex With Your Parents traitant de l'hypocrisie de certains politiques américains. Lou Reed est accompagné dans ce concert par le guitariste Mike Rathke. Enfin, l'album Ecstacy, à la langueur hypnotique, voit le jour en 2000.

En 2003 paraît The Raven, référence décadente et post-punk à Edgar Allan Poe. Il y reprend deux titres anciens (The Bed et Perfect Day), avec David Bowie chantant Hop Frog et récitant le poème The Raven (Le corbeau), d'Edgar Allan Poe. Cet album original reste très éloigné du grand public, qu'il a du mal à convaincre.

Le 20 octobre 2008, à l'occasion de la publication de l'intégrale des paroles de ses chansons, Traverser le feu, Lou Reed donne une simple lecture sans musique, au 104 à Paris, de plusieurs de ses textes, et participe en public à une entrevue, filmée par la chaîne Arte et enregistrée par France Culture.

En 2010, il collabore avec le groupe de Damon Albarn, Gorillaz, sur le morceau Some Kind of Nature, paru sur l'album Plastic Beach et chante cette chanson au festival de Glastonbury, durant l'été 2010, avec le groupe.

En juillet 2011, il participe au festival des Vieilles Charrues, aux Nuits de Fourvière et dédie la chanson Femme Fatale à Amy Winehouse, morte quelques jours auparavant. La même année, il enregistre l'album Lulu avec le groupe Metallica, édité au mois d'octobre, ce sera la dernière réalisation de sa carrière. Il se produit sur scène, très diminué par son cancer du foie, jusqu'en avril 2013, après quarante-huit années d'activité.

 

CD 1

1. Romeo Had Juliette

2. Halloween Parade

3. Dirty Blvd.

4. Endless Cycle

5. There Is No Time

6. Last Great American Whale

7. Beginning of a Great Adventure

8. Busload of Faith

9. Sick of You

10. Hold On

11. Good Evening Mr. Waldeheim

12. Xmas in February

13. Strawman

14. Dime Store Mystery

CD 2

1. Romeo Had Juliette (Live at the Warner Theatre, Washington, DC, 3/14/1989)

2. Halloween Parade (Live at Joseph Meyerhoff Symphony Hall, Baltimore, MD, 3/16/1989)

3. Dirty Blvd. (Live at Wembley Arena, London, UK, 7/14/1989)

4. Endless Cycle (Live at the Warner Theatre, Washington, DC, 3/14/1989)

5. There Is No Time (Live at The Mosque, Richmond, VA, 8/8/1989)

6. Last Great American Whale (Live at The Mosque, Richmond, VA, 8/8/1989)

7. Beginning of a Great Adventure (Live at Wembley Arena, London, UK, 7/4/1989)

8. Busload of Faith (Live at the Falconer Theatre, Copenhagen, Denmark, 6/9/1989)

9. Sick of You (Live at the Tower Theatre, Upper Darby, PA, 3/17/1989)

10. Hold On (Live at the Mosque, Richmond, VA, 8/8/1989)

11. Good Evening Mr. Waldheim (Live at Joseph Meyerhoff Symphony Hall, Baltimore, MD, 3/16/1989)

12. Xmas in February (Live at Joseph Meyerhoff Symphony Hall, Baltimore, MD, 3/16/1989)

13. Strawman (Live at Wembley Arena, London, UK, 7/4/1989)

14. Dime Store Mystery (Live at the Mosque, Richmond, VA, 8/8/1989)

CD 3

1. Romeo Had Juliette (7inch Version)

2. Dirty Blvd. (Work Tape)

3. Dirty Blvd. (Rough Mix)

4. Endless Cycle (Work Tape)

5. Last Great American Whale (Work Tape)

6. Beginning of a Great Adventure (Rough Mix)

7. Busload of Faith (Acoustic Version)

8. Sick of You (Work Tape)

9. Sick of You (Rough Mix)

10. Hold On (Rough Mix)

11. Strawman (Rough Mix)

12. The Room (Non-Album Track)

13. Sweet Jane (Live Encore at The Mosque, Richmond, VA, 8/8/1989)

14. Walk on the Wild Side (Live Encore at The Mosque, Richmond, VA, 8/8/1989)

DVD

Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada

1. Romeo Had Juliette (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

2. Halloween Parade (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

3. Dirty Blvd. (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

4. Endless Cycle (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

5. There Is No Time (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

6. Last Great American Whale (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

7. Beginning Of A Great Adventure (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

8. Busload Of Faith (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

9. Sick Of You (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

10. Hold On (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

11. Good Evening Mr. Waldheim (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

12. Xmas In February (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

13. Strawman (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

14. Dime Store Mystery (Live at Theatre St. Denis, Montreal, Canada, 8/13/1989)

Audio only: A Conversation With Lou Reed

LP 1

1. Romeo Had Juliette

2. Halloween Parade

3. Dirty Blvd.

4. Endless Cycle

5. There Is No Time

6. Last Great American Whale

7. Beginning of a Great Adventure

LP 2

1. Busload of Faith

2. Sick of You

3. Hold On

4. Good Evening Mr. Waldeheim

5. Xmas in February

6. Strawman

7. Dime Store Mystery

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