Screamin' Jay Hawkins – At Home With Screamin' Jay Hawkins

29,00 €
TTC

Music On Vinyl – MOVLP487

1LP 33t 180grs

UE

Il y a 2 visiteurs sur le site en ce moment
Quantité
Il n'y a pas assez de produits en stock.
favorite

enregistré en 1958

Vous voçus demandez qui était ce chanteur ?

Jalacy Hawkins, dit Screamin' Jay Hawkins, est un auteur-compositeur et interprète américain de rhythm and blues, né le 18 juillet 1929 à Cleveland, dans l'Ohio, et mort le 12 février 2000 à Neuilly-sur-Seine.

Élevé alternativement par sa mère et par des indiens Blackfoot, il quitte le lycée en 1945 pour être chanteur fantaisiste pour l'armée de l'air dans les dancings pour soldats en Allemagne, au Japon et en Corée (il dit à ce sujet avoir été capturé et gardé prisonnier avant de réussir à s'échapper). À cette époque, il pratique également la boxe. En 1951, il est engagé comme pianiste puis comme chanteur (et accessoirement comme chauffeur) du guitariste de jazz Tiny Grimes. Il enregistre le titre Screamin' Blues, puis il accompagne Johnny Sparrow & his Sparrows, enregistre en 1954 les deux disques Baptize Me In Wine et I Found My Way To Wine, et part en tournée avec Fats Domino. Durant les années 1955-56, il enregistrera Wamee (qui plus tard sera connu sous le titre She Put The Wame On Me).

Dans le cadre du Théâtre aux Armées ou ailleurs, il affirme avoir joué avec Arnett Cobb, Gene Ammons, James Moody, Lynn Hope ou Lionel Hampton. « Je ne savais pas véritablement chanter jusqu'au jour où je me suis produit dans une ville nommée Nitro, en Virginie. Il y avait là une femme énorme, très grosse, imposante... Genre gloutonne, bestiale, obèse. Cette femme aurait fait passer un pauvre éléphant pour une mine de crayon tellement elle était grosse. Et elle était heureuse ! Elle engloutissait du scotch Black and White et du Jack Daniel's en même temps... et elle me regardait sans cesse. Elle criait : “Scream baby ! Scream, Jay !”. À cet instant je me suis dit : “Tu cherchais un nom de scène.... et bien le voici !” ». C'est donc de l'enthousiasme quelque peu éméché d'une encombrante admiratrice que naît le tonitruant sobriquet de Screamin' Jay Hawkins.

En 1956, il connaît son premier succès avec I Put A Spell On You. Mais le disque est censuré par les radios2. La particularité d'Hawkins était de reprendre des standards dans un style bien à lui, qui consistait à introduire des bruits corporels comme éléments à part entière de la musique au même titre que la voix, la guitare ou la batterie (comme dans le drôlatique Constipation blues, dont une célèbre version est en duo avec Serge Gainsbourg). À cette même époque, il invente pour la scène un personnage de monstre loufoque qui sort d'un cercueil, joue avec des crânes, porte une cape de vampire, etc. Ce rôle le suivra toute sa vie et fera malheureusement oublier ses talents de chanteur et de pianiste.

Il enregistre en 1957 un album pour Epic, At Home With Screamin' Jay Hawkins, où il chante I Love Paris de Cole Porter. Mais, du fait de la censure, ses disques comme Frenzy ou Alligator Wine se vendent peu. Sa prestation dans le film Mister Rock'n' Roll d'Alan Freed en 1957 est coupée au montage. En 1960, il décide d'abandonner et se retire à Honolulu pendant dix ans.

Mais s'il est incompris dans son pays, Screamin' Jay Hawkins est une légende à l'étranger. I Put A Spell On You connait le succès grâce aux reprises de Nina Simone (1965), Alan Price Set (1966) et Creedence Clearwater Revival. Constipation blues est un tube au Japon en 1968. Il s'installe alors en France dans les années 1980. C'est le début de la réhabilitation de cet interprète.

En 1984, le groupe américain garage et psychédélique des Fuzztones l'accompagne sur un surprenant maxi 4 titres. Il joue dans le film Mystery Train de Jim Jarmusch et fait une apparition dans Peut-être de Cédric Klapisch : les Stones lui demandent de faire leur première partie au Madison Square Garden, et sa reprise de Heart Attack And Wine de Tom Waits se vend bien grâce à son utilisation dans une pub pour les jean's Levi's.

Screamin' Jay Hawkins est mort le 12 février 2000 après une opération pour traiter une rupture d'anévrisme survenue dans le train qui le menait vers son prochain concert à Paris. Son dernier concert eut donc lieu à Amstelveen, aux Pays-Bas. Il laisse derrière lui un grand nombre d'enfants conçus avec beaucoup de femmes. Leur nombre est estimé à cinquante-sept, mais après enquête on s'approcherait plus des soixante-quinze.

I Put a Spell on You

Screamin Jay Hawkins en 1957

Cette chanson, son plus grand succès, sorti en 1956, qui devait être une ballade bien propre, devient un hymne à la folie et au désespoir ; Screamin' Jay se met à crier, à faire des bruits avec sa bouche, et, malgré ou grâce à ce côté possédé, cette chanson obtient un immense succès. Elle a la particularité de s'être vendue à plus d'un million d'exemplaires sans entrer dans les hit-parades. Elle fut sélectionnée parmi les cinq cents chansons qui ont changé le rock and roll.

Devenue un grand classique, cette chanson a été reprise par les Creedence Clearwater Revival, en 1968, dans une version très lascive, par Nina Simone, Alan Price, The Animals, les Them de Van Morrison, Arthur Brown, Bryan Ferry, Buddy Guy avec Carlos Santana, Leon Russell, Joe Cocker, Nick Cave, Marilyn Manson dans l'album Smells like children, Dionysos (dans le concert électrique Whatever the weather), Jeff Beck et Joss Stone, ainsi que Julien Doré, lors de l'émission Nouvelle Star 2007, Iggy Pop et Catherine Ringer en duo le 27 avril 2009 (La Musicale), et Annie Lennox, en 2014, pour son album Nostalgia nommé au Grammy en 2015.

Side 1

Orange Colored Sky

Hong Kong

Temptation

I Love Paris

I Put A Spell On You

Swing Low, Sweet Chariot

Side 2

Yellow Coat

Ol' Man River

If You Are But A Dream

Give Me My Boots And Saddle

Deep Purple

You Made Me Love You

Cliquez ici pour laisser un commentaire