les meilleurs produits hi-fi de l'année 2024
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les meilleurs produits hi-fi de l'année 2024
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Depuis 1975 le monde de l'audio s'est réveillé, prenant conscience que les câbles étaient importants dans une chaîne hi-fi car ils véhiculent le signal sonore d'un maillon à l'autre.
Chez Renaissens on considère ceux-ci comme des maillons à part entière ; de multiples expériences nous ont montré qu'ils étaient aussi importants que l'amplificateur, les enceintes ou le lecteur réseau.
Si cela n'est pas encore une évidence pour vous, tous les câbles audio n'offrent pas le même résultat. Un premier article chargé d'humour et intitulé "Comment choisir ses câbles hifi / home cinéma ?" était paru il y a 3 ans sur notre site.
La grande question que beaucoup de consommateurs se posent est : pourquoi ces fameux câbles sonnent ils si différemment les uns des autres. Après tout, ils sont tous en cuivre ? Ce deuxième article tentera donc de répondre à cette question.
En préambule, sachez que la vitesse de l'électricité est d'environ 270000 km/s dans un conducteur en cuivre. La plupart d'entre vous savent que chaque conducteur doit être isolé pour des raisons évidentes de sécurité. Par contre ce que l'on sait moins, c'est que l'apport de cet isolant modifie considérablement le modèle électrique du conducteur et donc le type de son issu de chaque câble.
Autre impact quasiment jamais explicité, l'isolant vient modifier la vitesse du câble appelée VOP, Velocity of Propagation mais n'allons pas trop vite en besogne...
Les conducteurs en cuivre utilisés dans la fabrication des câbles audio se classent en deux catégories :
Les OFC (oxygen free copper) créés en 1975 au Japon; ce sont les plus courants. Ils sont faits de cuivre très pur. Les industriels parlent de 4N pour caractériser un conducteur pur à 99.99%, 5N pour un câble pur à 99.999%, etc...On sait réaliser aujourd'hui des câbles qui vont jusqu'à 8N qui sont cependant inutilisables tant ils sont sensibles à la pollution atmosphérique. a titre d'exemple, la marque écossaise Atlas ne sélectionne que des câbles 6N-OFC. Les câbles "OFC" peuvent coûter jusqu'à 20 à quelques centaines d'euros. Au delà, on trouve sur le marché des câbles OCC.
La pureté d'un conducteur est fonction de la taille de ses cristaux
Les OCC (Ohno Continuous Casting) ont été développés en 1985 par le professeur Ohno de l'université de Chiba. Ohno est parti d'un constat simple : si l'on veut réduire les impuretés dans un conducteur, il est nécessaire de réduire le nombre de cristaux qui le forme. Par corrélation, quand on réduit le nombre de cristaux, on réduit aussi le nombre de barrières à sauter par les électrons....
Ohno a réussi à étirer un cristal de cuivre sur 6.5 km. On appelle communément ces câbles monocristal ; ils peuvent coûter jusqu'à plusieurs milliers d'euros !
Les pertes et les distorsions du signal sont donc nettement diminuées. La VOP de ce type de conducteur est extrême, nettement supérieure à celle d'une qualité OFC. Toujours à titre d'exemple, un câble Atlas Equator possède une VOP de 0.70, un Hyper de 0.72, un Mavros de 0.77, un Asimi culmine à 0.79 !
Coupe d'un cable OFC comparé au câble OCC
Ce conducteur plus rapide, permet d'améliorer l'écoute sur tous les critères habituels : qualité des timbres, effet spatial, dynamique et transparence. L'intelligibilité de la musique, l'émotion et la musicalité deviennent totalement évidentes.
On aurait aimé utiliser ces conducteurs nus, les contraintes quotidiennes obligent les fabricants à isoler ces derniers.
Tous les isolants, appelés encore diélectriques ne sont pas sur un pieds d'égalité sachez seulement que les meilleurs isolants doivent se comporter comme s'il n'existaient pas...
Du plus commun au plus cher on trouve :
Le PTFE micropore est essentiellement composé d'air comparé au PTFE solide
Chaque câble possède sa propre géométrie, son propre dessin qui détermine les caractéristiques électriques de base. Chaque concepteur va donc utiliser sa propre recette afin d'atteindre les objectifs fixés.
La géométrie s'appuie notamment sur des conducteurs dont le diamètre, le nombre et la souplesse sont variables.
Les Conducteurs Multibrins, équipent la plupart des câbles audio inférieurs à 5 euros du mètre. Leur coût de revient est faible et ils sont très souples, cependant les industriels ne maîtrisent pas du tout la longueur de chaque brin qui s'apparente à un cheveu (on en trouve des centaines par câble). La structure même de ces conducteurs engendre distorsions et colorations. Ils sont donc destinés à des ensembles hifi ou home cinéma d'entrée de gamme.
Les Conducteurs Semi Solides sont d'un diamètre supérieur et sont généralement regroupés par toron concentrique. Les câbles qu'ils forment sont généralement moins souples que les multibrins, mais ils permettent très clairement un plus grand respect du signal sonore.
Enfin les Conducteurs Solides d'un diamètre supérieur. Le flux est mieux maitrisé dans chaque câble cependant, la souplesse n'est pas du tout au rendez vous.
Ceux qui concoivent des câbles prévus pour les liaisons amplis-enceintes assemblent les conducteurs entre eux réalisant parfois des torsades de 2, 3 4 conducteurs, multipliants les dessins avec parfois plusieurs torons et des espaces destiné à l'air qui s'avère être aussi un très bon isolant (Audioquest).
La structure FEP Air Tubes
Certains autres introduisent parfois des blindages, jusqu'à plusieurs blindages concentriques. D'autres ajoutent du papier, du coton ou autres matériaux afin de réduire les effets microphoniques (Atlas Cables). Enfin Vovox toujours à titre d'exemple conçoit des câbles plats.
Ajoutons à cela le traitement du cuivre qui existe dans certains cas : les plaquages étain ou argent ou bien encore la cryonisation qui consiste à baigner les conducteurs dans un bain d'oxygène liquide à très basse température (Furutech).
On pourra donc comprendre aisément que cette multiplicité de solutions engendre des résultats sonores très variés et que tous les câbles ne "sonnent" pas de la même manière.
Si les vrais concepteurs de câbles ne sont pas légion, ceux qui dessinent les connecteurs le sont moins encore et c'est à cela que l'on reconnaît un vrai fabricant de câbles.
Ils permettent de plugger les câbles audio sur vos électroniques ou sur vos enceintes.
Les contacts sont fait de cuivre, parfois du cuivre OFC et plus rarement du cuivre OCC.
Après avoir fait longtemps conçus des connecteurs lourds et massifs, on sait maintenant que les meilleurs connecteurs sont légers. Le connecteur rca Atlas Integra en ABS est inégalé dans sa catégorie de prix. Il a permis d'améliorer de façon très conséquente les qualités des câbles Element, Equator et Hyper.
On pourra aussi prendre pour exemple l'Atlas Transpose qui vient à peine d'être lancé et s'avère déjà remarquable. Le câble d'enceintes Atlas Hyper 3.5 dont on pensait connaître parfaitement les limites est comme transformé à l'écoute quand il est équipé de ces nouveaux connecteurs haut de gamme.
L'Atlas Transpose et ses adaptateurs zplug ou fourches
Un bon câble c'est aussi une liaison parfaite avec le conducteur.
On sait aujourd'hui que la soudure n'est pas la bienvenue dans les câbles audio. Les meilleurs connecteurs sont sertis à froid : dans ces conditions, le câble et le connecteur ne font plus qu'un électriquement mais aussi mécaniquement. Le sertissage est plus sûr qu'une soudure parce qu'on ne déforme pas la structure moléculaire du cuivre, ce qui garantit une durée de vie rallongée et élimine le point faible résultant de températures élevées dans le cas d'une soudure et d'un brasage.
Tous les câbles chez Audioquest et Atlas sont sertis à froid, c'est un avantage incontestable.
Ce n'est pas tout : le connecteur doit aussi assurer une liaison parfaite notamment avec la tresse de masse quand elle est présente. C'est pourquoi, à nouveau, les constructeurs rivalisent d'ingéniosité pour assurer un blindage parfait.
En effet, les isolants quand ils sont neufs ne sont pas polarisés. Cela affecte considérablement les qualités sonores du câble. Le temps nécessaire à l'établissement de cette polarisation s'appelle "la période de rôdage"... Pendant cette période, il suffit qu'un signal sonore varié traverse le câble. Atlas indique, à titre d'exemple, que 72 heures seront nécessaires avant de porter un jugement sur un tout nouveau câble branché sur votre ensemble hifi ou home-cinéma.
On a aussi développé des programmes sonores spécifiques afin d'accélérer ce processus de rôdage. Il s'agit des fameux disques de rôdage.
Nous espérons que la lecture de cet article a répondu aux questions fondamentales que vous vous posiez à propos des câbles audio.
Un petit détail tout de même : les câbles analogiques et numériques sont soumis aux mêmes lois.
Concentrez-vous désormais sur les sociétés qui réalisent un vrai travail de recherche, qui fournissent les schémas, les explications et caractéristiques électriques de leurs câbles.
Evitez donc les câbles sans nom ainsi que les marques qui n'apportent aucune valeur ajoutée. Elles sont pourtant nombreuses et ne font que du négoce. Elles achètent en Chine des câbles tout faits et à bas coût, les revendent en apposant leurs logos dessus.
Cet article est aussi pour nous l'occasion de vous proposer un nouveau service : si vous êtes équipés d'un matériel de qualité et souhaitez faire progresser votre ensemble avec des câbles haut de gamme, n'hésitez pas à nous contacter. Nous prêtons ce matériel sous caution.
A très bientôt sur notre site ou bien chez Renaissens à Boulogne-Billancourt.
Denis Schwarzberg
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