Les câbles Atlas sont entièrement conçus et fabriqués en Ecosse à Kilmarnock, c'est à dire à 25 miles au sud de Glasgow. Kevin Kelly dirige avec succès cette entreprise de taille modeste qui a su tirer son épingle du jeu au côté de grandes marques de câbles internationales.

Atlas Cables est bien sûr connue pour son câble Element Integra, élu à 3 reprises câble de modulation de l'année. Beaucoup d'entre vous on découvert aussi les vertus de la gamme Equator et Hyper.

En remontant encore dans l'offre du fabriquant britannique, on trouvera les Atlas Ascent ainsi que les fameux Mavros ; les câbles Asimi couronnent le tout avec des câbles très haut de gamme destinés aux chaînes hi-fi hi-end, sans concession aucune. 

Atlas nous a aussi gratifié, très récemment, de petits accessoires bien utiles, les AIT et DOT.

Ils agissent comme des bouchons et sont  destinés à bloquer les radio fréquences à l'extérieur de chaque entrée et sortie non utilisée sur vos électroniques. Les résultats sont étonnants à l'égard des moyens mis en oeuvre. Les premiers clients qui ont pu tester ces plugs les ont adoptés aussitôt.

La plupart de nos clients oublient presque l'essentiel, le courant donne vie à toute reproduction sonore...

Revenons deux minutes sur l'origine de cet article : la plupart des clients que nous rencontrons se penchent intensément sur le choix de leur amplificateur, sur les enceintes, la platine vinyle ou bien encore leur future dac. Ils en oublient presque l'essentiel, le secteur qui est la source d'énergie nécessaire à toute reproduction sonore. Si c'est votre cas, on vous conseille vivement de lire ou de relire de toute urgence notre fiche conseil  "le secteur, une source d'amélioration méconnue".

Atlas, s'est donc "attaqué" à cette problématique et dispose depuis un an et demi d'une barrette secteur dont la fabrication et les qualités audio sont au delà de tout soupçon.

Côté câble secteur

L'EOS 4 a fait de nombreux heureux depuis plusieurs années, si l'on excepte une gaîne extérieure noir et argent récalcitrante. Nos amis écossais ont donc remédié à cela, en la remplaçant par une nouvelle gaîne de couleur bleu du plus bel effet.

Ils ont aussi profité de ce léger restyling pour améliorer encore les qualités du câble. L'EOS 4 disposait à l'origine d'un drain qui courait tout au long du feuillard. Sur ce nouvel EOS 4 DD un deuxième drain a été ajouté pour évacuer encore mieux et plus rapidement toute pollution. 

D'où son nom, EOS4 Dual Drain ou EOS4 DD.

Les conditions du test

Afin de tester notre nouveau "Cordon Bleu", nous l'avons branché sur différents amplificateurs, lecteurs CD et DAC bien connus.

Comme vous le savez déjà si vous nous suivez régulièrement, notre auditorium est équipé en permanence d'une barrette secteur Atlas EOS Modular non filtrée qui a pour but d'alimenter tous nos appareils lors de nos démonstrations ainsi que pour nos tests.

C'est donc sur cette barrette que nous utiliserons alternativement l'EOS4 puis l'EOS4 DD.

Nos deux câbles mesurent chacun 1.5 m.

Nos essais ont été effectués à iso périmètre, c'est à dire que nous avons conservé exactement la même configuration hi-fi tout au long du test et avons seulement fait évoluer le câble secteur sur un appareil à la fois.

Dans ces conditions, la comparaison A/B est, on ne peut plus simple à réaliser.

Plusieurs configurations, dont le budget était varié, ont été testées de manière à parfaitement cerner les apports de ce nouveau câble secteur.

L'écoute du câble secteur Atlas EOS 4DD

Vu le nombre d'appareils et de configurations essayées, il ne nous est pas possible de détailler, comme nous le faisons habituellement, chaque morceau écouté. En revanche, on vous conseille de lire notre synthèse ci-après qui est extrêmement claire.

Vous pourrez, si vous le souhaitez, retrouver les plages qui nous ont permis de réaliser ce test en consultant, sur notre blog, les tous derniers bancs d'essai.

Synthèse de l'écoute du câble secteur Atlas EOS 4DD

Nos essais ont montré des progrès significatifs auxquels nous ne nous attendions pas, vu la faible différence de prix entre l'EOS4, qui disparaît du catalogue, et l'EOS4DD qui vient d'être lancé.

L'image sonore s'est avérée, à chaque fois, plus large, plus ouverte et plus profonde, dans des proportions qui ne trompent pas.

La transparence est accrue, d'où cette impression encore plus forte d'avoir les interprètes en face de soi.

La plage dynamique plus importante offre, à bas niveau sonore, plus d'informations, plus de détails.

Le bas du spectre est encore mieux maitrisé et l'impact sur des percussions est saisissant.

Les pointes de modulation extrêmes "passent" encore mieux, c'est le cas sur les cuivres, la voix, ou bien sur certaines notes de guitare très puissantes.

Les timbres semblent dans ces conditions encore meilleurs, plus justes quelques soient les instruments, cordes, vents, etc...

Les attaques et fins de notes sont mieux perçues, comme passées au révélateur. On ressent encore plus, dans ces conditions, toutes les nuances du jeu de chaque musicien et les changements de rythme. On pourra même facilement imaginer sur certains enregistrements qui regorgent d'informations le mouvement des mains et du corps .

Le "cordon bleu" aurait pu, compte tenu des qualités affichées lors de ce review, coûter 500 € ou 600 € en 1 m. Positionné à 270 €, ce câble devient une aubaine !

Vous aussi, devenez un véritable chef en équipant vos appareils de cordons bleus !!!

A très bientôt.

Denis Schwarzberg