En cette rentrée 2023, nous organisons quatre journées exceptionnelles, 2 salons où vous pourrez écouter des produits...
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Quel meilleur exemple que celui d'un client pour imager nos propos, sur le rôle essentiel des câbles au sein d'une chaîne hi-fi. Emmanuel nous a gentiment transmis son texte et ses photographies. Son article devrait vous donner plein d'idées ; racontez-nous, vous aussi, vos belles découvertes, nous sommes tout ouïe !
"Comme pour une ascension du plus haut sommet du monde : l’Everest, je me suis lancé dans le monde merveilleux des câbles Atlas, sous la houlette de mes deux sherpas : Denis et Mathieu de la boutique Renaissens (à Boulogne-Billancourt) qui, avec beaucoup d’écoute et de professionnalisme, m’ont accompagné dans cette quête et cela, comme toute ascension inspirée et digne de ce nom : par paliers.
Je veux vous faire partager aujourd’hui cette épopée passionnante qui n’a d’égal que mon bonheur de redécouvrir mes chers disques vinyles qui, depuis l'enfance, ont religieusement constitué la bande originale de ma vie.
Prologue
Lorsque je suis passé la première fois chez Renaissens, c'était pour faire l'acquisition de quelques éditions rares de disques de Jazz, à l'époque où il était difficile de les trouver parce qu'épuisés. La sélection de vinyles qu'ils proposent est très intéressante ; pas pléthorique mais assez pointue pour qu'on s'arrête sur chaque article, assez pour susciter la curiosité et ressentir l'amour de la musique qui règne dans la boutique.
On s'est alors lancé dans des discussions-fleuves sur tel ou tel artiste, tel ou tel enregistrement, pour en arriver à la question essentielle de la diffusion du support, de tel ou tel matériel, telle ou telle marque, tel ou tel timbre particulier, sans jamais, dans le fond, parler d'argent. C'est la passion avant tout qui parle chez Renaissens et c'est tellement agréable - et suffisamment rare pour être souligné !
Bref, de fil en aiguille, de visite en visite, j'ai commencé à m'intéresser et pour ainsi dire à être sensibilisé sur l'importance des câbles. Et puis j'ai décidé de me lancer dans cette ascension ; un peu malgré moi parce qu'on n'a pas idée - tout du moins au début - qu'on rentre dans une véritable quête du "son ultime"... C'est en pratiquant qu'on apprend cela.
Le premier palier fut l'alimentation
J'ai commencé par remplacer mes câbles d'alim lambda par des ATLAS EOS DD, reliés à une barrette secteur GIGAWATT PF1-E... Quel pas franchi !... Je n'en revenais pas ; j'étais vraiment à des kilomètres de me douter d'un tel impact de l'alimentation sur le rendu sonore. C'était ahurissant, tout s'ouvrait devant moi ; j'avais l'impression de passer de la piscine municipale à l'océan, des ténèbres à la lumière. Tout respirait mieux, gagnait en puissance et en fluidité ; la musique se révélait enfin à moi, recélant tout ses secrets enfouis, comme si elle était à nu ; je pouvais enfin voir tous ses petits grains de beauté, jusque là dissimulés sous des vêtements sombres...
C'est là que je me suis demandé comment j'avais pu tenir aussi longtemps sans jamais avoir testé de vrais câbles d'alimentation - associés à une vraie barrette, surtout pas de celles que l'on vend chez Casto... Un miracle teinté d'un soupçon de regret donc. Je suis devenu mordu et il est clair que je ne comptais pas m'arrêter là.
Le second palier fut le câble de modulation ATLAS HYPER DD ULTRA - en lieu et place d'un QED Signature audio 40.
Quelle fluidité, quelle transparence ! Encore une fois, l'élargissement de la scène sonore fut immédiat, presque transcendant. Ce câble passe au révélateur les moindres détails d'une œuvre, la moindre réverb - aussi éthérée soit-elle - avec une neutralité étonnante. Tout est à sa place et coule de source... Fabuleux.
Suite à cela, j'ai rapidement fait l'acquisition de câbles d'enceintes ATLAS HYPER 3.5, qui ont donné d'emblée plus de corps et d'assurance à mes Dynaudio Special Forty : dès le premier branchement, ce fut comme si elles avaient retrouvé la parole : une fluidité captivante sur les médiums et une autorité jusque là insoupçonnée sur les basses. Elles étaient à leur juste place, grâce à ces câbles HP épais, souples et sublimement finis. J'étais comblé.
Mais, c'était sans compter le troisième palier
Les cordons bleus, comme les surnomme Denis : les câbles d'alimentation ATLAS EOS 4DD. C'est là que j'ai commencé à regarder en bas, accroché à la paroi rocheuse et à me rendre compte à quel point j'avais grimpé haut. Wow ! Extraordinaire ! Surtout lorsque ces excellents câbles sont associés à la "barrette magique" ATLAS EOS MODULAR 4.0... On se dit alors qu'on n'est plus très loin du sommet.
Musicalement, on passe clairement dans une autre dimension : l'image sonore qu'avaient réussi à transcender les EOS DD prenait soudain une forme holographique multidimensionnelle, presque effrayante. Toute la puissance qui sommeillait au fond des précédents câbles (et de la Gigawatt) éclatait soudain au grand jour, scintillait de mille feux jusque dans mes oreilles ; tout devenait soudainement intéressant, la moindre note était restituée avec un éclat inégalé, une évidence naturelle qui me fit réaliser à quel point elle était auparavant crispée. Ce fut vertigineux.
ATLAS était devenu une véritable obsession pour moi. A un tel point que j'ai poussé la gageure jusqu'à remplacer le cordon bleu en sortie de barrette par un câble secteur EOS SUPERIOR, couleur lie-de-vin...
Définitivement le quatrième palier
Ce câble d'alimentation est tout simplement prodigieux !... Ce qui me paraissait aller très vite, très haut avec l'excellent EOS 4 DD, devint soudain lent et dépourvu d'intérêt - à côté du SUPERIOR.
Comme dans le Faucon Millénium, avec l'EOS SUPERIOR on passe à la vitesse de la lumière. Quelle puissance, quelle transparence, quelle onctuosité ! Si le bonheur est un choix, ce magnifique câble secteur sait l'imposer avec force et vigueur, avec cette neutralité toujours surprenante et décidément propre à la marque. On se dit clairement qu'on ne pourra rien tirer de mieux de son ampli, qu'on est au taquet en terme de musicalité - à moins d'en choisir un autre quatre fois plus cher...
Le dernier coup de piolet, pour ma part, a été planté à une altitude où l'oxygène commence à manquer, où les membres répondent moins bien aux sollicitations du cerveau... Cerveau qui commence à perdre un peu les pédales, d'ailleurs, noyé dans un tourbillon d'émotions mêlées d'excitation, à mesure que l'on s'approche du sommet interdit... On y est presque.
L'ascension touche à sa fin, avec une douce allitération : l'ASCENT ULTRA GRUN, un câble de modulation venu remplacer l'excellent HYPER DD ULTRA...
Cinquième palier
Quelques descriptions d'écoutes, peut-être, me permettront de démêler la confusion sensorielle et émotionnelle qui vient s'agréger dans ma tête, dès les premières secondes...
Chet Baker & W. Lackerschmidt / « Ballads for Two » : la nuance avec le HYPER DD ULTRA est ici ténue mais avec l’ASCENT ULTRA GRUN, les notes de vibraphone sortent littéralement du cadre de l’enceinte, virevoltent chacune à leur rythme autour de nous, se déversent dans nos oreilles en polyphonies étourdissantes, jusqu’au vertige. L’image d’une brise d’été soufflant sur le lac endormi me vient, ou encore le frôlement d’une aile de papillon à la surface de l’eau - qui frémit de plaisir... Evocation certes un peu maladroite mais l'image sonore est tellement inhabituelle qu'elle parvient à confronter l'aérien à l'aquatique, la légèreté à l'intensité... Complexe et merveilleux à la fois.
Groove Holmes / « New Groove » : le djembé présent dans le morceau « No trouble On the Mountain », qui avant se fondait dans une nébuleuse de percussions latinos bourdonnantes, se détache ici de façon très subtile et va trouver sa juste place dans un coin d’espace plus large, plus profond, gagnant ainsi une expressivité jusque là insoupçonnée. Magnifique et totalement groovy !
Jacques Loussier / « Pulsion » : un duo piano-batterie minimaliste et intense, toujours aussi novateur en 2020. Il me semble que le câble d'alimentation EOS SUPERIOR prend là toute sa dimension - sur le premier morceau éponyme, toute sa force de frappe. Les kicks de Luc Heller viennent résonner dans notre cage thoracique, pétillent de mille feux dans l’oreille, décidément surprise à chaque pulsation. L’ASCENT ULTRA GRUN vient en plus donner une clarté ahurissante aux staccatos de piano de Loussier, qui encore une fois, sortent des enceintes comme des milliers de bulles de savon. Tout cela dans une fluidité et une évidence qui coulent de source. C’est liquide, minéral, organique.
Bob Dylan / « The Times They Are A-Changin' » : étonnant encore une fois de voir la représentation holographique de Bob Dylan - qui jaillit déjà avec l’excellent HYPER DD ULTRA - prendre peu à peu corps grâce l’ASCENT ULTRA GRUN. La voix de ce grand artiste devient réelle, tangible, naturelle ; l’impression de live grandit à mesure que l’on s’enfonce dans le disque. Dylan est avec nous, avec cette colère intérieure et son mordant ; il s'incarne davantage à chaque morceau, devient plus net - tandis que la profondeur de champ augmente. L’harmonica est vibrant, la réverb du studio parfaitement intelligible. Tout devient naturellement palpable, dans une harmonie presque nirvanesque... C’est magique.
Bill Evans Trio / « Portrait In Jazz » : un grand classique du Jazz. Même si le pressage de l'album en 2x45RPM de MoFi est exceptionnel, j'ai pourtant l'impression de découvrir ce chef d'œuvre... Le piano - à mon sens l'instrument le plus capricieux en termes de rendu sonore - est ici sublimement détouré, précis, subtil. Le triumvirat : câble secteur EOS SUPERIOR/barrette MODULAR 4.0/câble de modulation ASCENT ULTRA GRUN, trouve dans cette écoute peut-être la plus belle des plateformes d'expression et fait ressortir chaque note, chaque nuance et même chaque silence avec une précision éblouissante. L'espace est magnifié, transcendé ; quant à la basse de Scott La Faro, elle règne en impératrice sur le trio, plus articulée et expressive que jamais, gagnant une épaisseur, une largeur et une transparence qui vont droit au cœur. C'est vraiment impressionnant.
En somme, il y a des disques que l’on a entendus des dizaines de fois et que l’on commence à écouter avec le HYPER DD ULTRA... Avec L'ASCENT ULTRA GRUN, c’est l’inverse : des disques que l’on a écoutés pendant des années nous donnent l’impression d’être entendus pour la première fois et mieux, on les « comprend » ; on sait exactement où l’artiste veut nous emmener, comme s’il était là. Dès les premières mesures, la perception change : la scène sonore s’élargit de manière spectaculaire, gagne en profondeur, en hauteur et la transparence de ce câble laisse passer la moindre information avec une subtilité toujours surprenante. Quel que soit le style de musique, l’ASCENT ULTRA GRUN va chercher l’émotion dans les replis les plus secrets du sillon et la restitue avec une neutralité prodigieuse. Ca coule, ça vit. Un vrai bonheur à chaque disque.
Un bonheur éphémère, toutefois...Car c'était sans compter l'écoute - toute récente - de l'incroyable MAVROS ULTRA GRUN.
Sixième palier...Juste avant le septième ciel
A cet endroit, le manque d'oxygène se fait ressentir jusqu'au bout des doigts, jusqu'à la moindre terminaison nerveuse, jusque chaque pore de peau cherchant la respiration à travers les vêtements... On prend clairement conscience que notre cerveau n'est plus assez alimenté, qu'il commence à frémir, à divaguer, à nous lâcher tout entier dans la confiance qu'on avait pourtant mise dans l'Ascent.
A ce palier, on réalise qu'on ne regarde plus vraiment vers le haut, vers quelque sommet hypothétique ; on ne fait que contempler le prodigieux spectacle qui se déroule devant nous: un tapis de nuages qui s'étend à perte de vue, ouaté, onduleux et irisé par le soleil couchant... On n'aurait jamais cru pareille beauté possible, avant d'avoir passé la barrière nuageuse qui coiffe encore la gamme Ascent.
Le MAVROS ULTRA GRUN est encore plus subtil - infiniment plus subtil -, plus aérien - plus Yang, pourrait-on dire en Chinois - et aussi plus affirmé, plus détaillé, plus précis. Le MAVROS, sans cesse en mouvement, donne l'impression que la musique ira toujours moins vite que lui ; sa vitesse de propagation est telle qu'il paraît toucher le cœur avant le cerveau.
La basse, selon moi le registre de prédilection des câbles ATLAS, est encore plus tendue : elle donne l'impression qu'on pourrait marcher dessus sans que la corde ne cède... Elle coupe comme un rasoir, avec une autorité presque nonchalante, une aisance qui vous dévore tout entier. On se dit aussi que le câble EOS SUPERIOR donne là son tout son potentiel de commandeur !
Mais la plus délicieuse des surprises arrive sur le registre des médiums et des aigus qui, en comparaison, manquent cruellement dans les gammes précédentes. Les voix sont d'une cohérence étourdissante, les corps de cuivres sont plus que jamais expressifs, parfaitement dénombrables, sans aucune projection ni brillance.
La séparation des canaux n'a jamais été aussi nette et harmonieuse. Au-delà de pouvoir encore mieux comprendre l'artiste, l'on se prend à passer de l'autre côté de la cabine : directement dans le cerveau de l'ingénieur du son. On parvient à suivre chacune des modulations de tel ou tel instrument, chaque micro-influence sur la réverb ou sur les pans... C'est vraiment incroyable.
Quelques écoutes peut-être, à un moment où les mots - tout comme l'oxygène - commencent à manquer...
Cornell Campbell / "Fight Against Corruption" : ici, justement, les modulations de réverb sur la console du producteur Sly Dunbar (Sly & Robbie, duo de producteurs jamaïcains - qui étaient déjà dans l’oreille de Gainsbourg lorsqu’il a produit son génial « Aux Armes Etc »), sont parfaitement perceptibles et d’une neutralité aussi naturelle que saisissante. On s’aperçoit par exemple du travail minutieux effectué sur la voix de Cornell Campbell et cela, très distinctement ; dans le morceau « Love Trap », les effets plus ou moins dosés de compresseurs et autres delays de tout poil - utilisés à haute dose sur tout l’album, jusqu’aux tonalités sans cesse changeantes du kick hypnotique -, nous apparaissent comme totalement inédites, inconnues et nous éclairent sur la méticulosité acharnée de ces créateurs de son des années 70-80, qui ont peu à peu bâti le Reggae tel qu’on le connaît encore maintenant. L’écoute de ces riddims a priori très simples est paradoxalement complexe, époustouflante de détails : le MAVROS ULTRA GRUN passe au scanner chaque nuance de mixage, dévoilant au passage les secrets de fabrication des plus brillants ingénieurs du son. C’est magique.
Kraftwerk / "Radio-Activität" : partant de ce constat : de pouvoir comprendre tout autant ce qui se passe devant que derrière le micro, me vient le désir irrépressible de mettre sur la platine cet album mythique de Kraftwerk - qu’on ne présente plus, tellement leur influence sur la musique électronique d’hier et d’aujourd’hui a été majeure... Wow ! On dirait que le MAVROS ULTRA GRUN a été conçu pour écouter cet album ! C’est d’ailleurs fascinant de voir la facilité avec laquelle ce câble s’approprie la musique, tout en la restituant avec une parfaite neutralité et une qualité de timbres inouïe. Là, les synthétiseurs distillent tout au long de l’album des sons et des fréquences tout à fait atypiques, sans cesse en mouvement, explosant en ondulations impossibles à suivre - y compris pour l’Ascent... Le MAVROS ULTRA GRUN va décidément bien haut. L’écoute de ce chef d’œuvre electro avant l’heure, un peu rafistolé, fait de bric et de broc - et pourtant tellement contrôlé - n’a jamais été aussi transparente, aussi intense ; une sorte de stupeur jaillit, même, comme devant un photocopieur Xerox qui deviendrait tout à coup humain, doué de parole et d’un cœur qui pourrait aimer... Il y a vraiment une émotion "burtonienne" qui naît de cette écoute ; de surréaliste et de poétique à la fois. C’est merveilleux.
Lou Reed / "Transformer" : encore une grosse claque. Avec "Satellite of Love", tout est remis à sa juste place, comme si le MAVROS ULTRA GRUN avait envoyé Lou Reed ranger sa chambre. Sa voix fumeuse et nonchalante est plus présente que jamais, sans forcer, presque dans le fond de la classe, à côté du radiateur - mais très sonore ; tandis que le piano, au premier rang à droite, s’exprime avec une éloquence, une insolence même que je ne lui avais jamais connues et remporte la meilleure note de la classe - ex æquo avec les éminents chœurs du refrain dont on perçoit chaque visage en haute définition... C’est fabuleux.
Lou Reed / "Berlin" : je n'ai pu m'empêcher d'enchaîner cette écoute fantastique avec celle de "Berlin", mon album préféré de l'artiste. La face B est totalement bouleversante, on a réellement l'impression de l'entendre pour la première fois. Dans "Kids", les cris du gamin vont droit au cœur et des questions étranges, insolites nous envahissent soudain l'esprit : comment l'artiste a-t-il pu tirer d'un bébé ces pleurs qui vous prennent aux tripes ? Etait-il seul avec lui ? Le petit avait-il faim ? S'était-il fait mal ? On se retrouve au milieu de cette prise de son déchirante, intime et empreinte d'une réverb qui tranche totalement avec l'ambiance naturelle du studio - et qui se ressent sur la console de mixage comme le nez au milieu de la figure. On ressort tout pantelant de cette expérience unique qui, à elle seule, achève de nous convaincre complètement des performances exceptionnelles de ce câble - manifestement très doué pour transformer en or tout ce qui passe entre ses mains...
Le plus surprenant avec le MAVROS ULTRA GRUN réside sans doute dans sa capacité désarmante à recéler une telle profusion de détails à bas volume. Ce câble de modulation remplit donc sa fonction première avec excellence, à un tel point que l’on peut pousser le volume très fort sans percevoir la moindre déformation de la musique, la moindre distorsion - c’est là une différence notoire avec le prestigieux Ascent, un peu plus fragile dans ce registre (le câble d’alimentation EOS SUPERIOR et la barrette MODULAR 4.0 pèsent aussi sûrement très lourd dans la balance)...
En tous cas, il encaisse absolument tout : complexité des masses musicales, vitesses des instruments, rien n’est jamais bouché, embouteillé dans les enceintes : tout joue en-dehors, dans un espace très large, presque sans limite et avec une fluidité encore plus étonnante.
Les disques se suivent et ne se ressemblent pas : quel que soit le registre, style ou pressage, instrumental ou vocal, le MAVROS parvient à tirer le meilleur de ce qu’on lui donne à manger, à trier naturellement le pur de l’impur, de sorte que chaque plage devient intéressante. Il ne fera pas non plus passer un disque de Carlos pour du Pink Floyd ; ce câble a le don insigne de nous faire rêver en toute circonstance, de nous faire voler, même.
Bien sûr son coût peut paraître assez élevé de prime abord, en fait ce câble Atlas parvient à donner beaucoup plus que l'on attendait et à mon avis, il vaut cent fois mieux investir dans un câble de ce niveau plutôt que de se projeter dans un nouvel ampli ou de nouvelles enceintes - dont on ne tirera toujours pas l’entier potentiel.
Avec le MAVROS ULTRA GRUN, on a l’impression tenace, tangible, d’être arrivé au sommet, au maximum de nos intentions en matière de rendu sonore ; peut-être est-ce là le sommet ultime, celui que l'on gravit en nous-mêmes, celui qui nous rend profondément heureux.... Heureux d'apprécier la musique telle qu'elle vient, le plus naturellement possible, comme si elle coulait de source, à l'image de la combinaison de tous ces excellents câbles.
Voilà ce que je ramène de cette ascension en Atlas, mon carnet de bord s'arrête pour le moment ici.
Il y a quelque chose de grandiose et de décourageant à la fois lorsque l'on considère que cette épopée n'est pas encore parvenue à son terme ; qu'il existe des couches supérieures, des sphères encore plus larges qui viennent contenir tout ce que j'ai pu vous faire partager. Le MAVROS en câble HP, par exemple, l'ASIMI en modulation... Autant de références qu'il me reste à découvrir... Avec ATLAS, il y a assurément encore beaucoup à écouter, à expérimenter, à vivre et je remercie Renaissens de proposer des produits de si grande qualité.
Allez rencontrer Denis et Mathieu à la boutique et laissez-vous guider en haute-montagne... Ces gens-là ont fait le tour des plus hauts sommets pour nous : leurs conseils, tout autant que leurs produits, sont toujours excellents.
Longue vie à eux !"
Emmanuel Bird.
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