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La marque anglaise existe depuis 1974 et le coeur d'activité de cette maison britannique est la conception des haut-parleurs, d'où son acronyme : Acoustic Transducer Company. On se rappelera que pink Floyd et Supertramp furent parmi les premiers clients de l'entreprise...
ATC a développé depuis des ébénisteries ainsi que des électroniques ; la visite de l'usine située à Stroud permet de remettre les pendules à l'heure : les haut-parleurs restent essentiels dans le processus de restitution sonore. Beaucoup de fabriquants l'ont oublié, s'attachant plus aujourd'hui à des critères économiques ou bien esthétiques.
Les haut-parleurs fabriqués en Europe sont très majoritairement issus de pays comme le Danemark et la Norvège.
La société ATC se distingue de ses homologues car elle est basée dans cette région anglaise qu'on appelle "les Cotswolds". ATC est dirigée depuis quelques années par Will Woodman, le fils de Billy Woodman, fondateur de la société. L'effectif actuel est d'une soixantaine de personnes.
C'est donc une affaire familiale et indépendante, ce qui est devenu rare de nos jours. Pour info, les marques anglaises B&W, Kef, Wharfedale, Arcam, Roksan ont toutes été cédées à des groupes plus importants.
Chez ATC, pas de membrane à base de céramique, de carbone ou de kevlar, une membrane rigide génère des duretés qu'il sera nécessaire de filtrer...Fidèle à son habitude, la marque utilise toujours le carton pour ces boomers, le tissu pour les médiums et la soie pour les tweeters.
Tout commence avec l'applatissement du fil de cuivre et la fabrication des bobines.
On utilise du Bristol, la production est locale.
La face cachée du médium (The dark side of the...). La bobine est collée sur un support en bois.
Vue sur le dôme et sa suspension en tissus.
Les entrailles d'un boomer ATC SL.
On voit clairement les anneaux ainsi que l'assemblage du saladier sur le circuit magnétique.
La fabrication des boomers en petites séries.
Le spider et la bobine sont collés sur la membrane qui sera traitée recto et verso.
Votre serviteur en compagnie de Will Woodman (à ma gauche)
et de Bob Polley (directeur des opérations à ma droite). Au sol, l'une des premières enceintes fabriquées par ATC.
La qualité de fabrication est exemplaire et ce savoir faire, très rare, explique certainement la présence d'ATC dans les meilleurs studios d'enregistrement de la planète et chez les meilleurs musiciens !
C'est une des enceintes pro la plus vendue chez ATC.
Elle est souvent disposée horizontalement sur la console de mixage.
Notez bien la position spécifique du tweeter.
La SCM50 existe aussi en version "Classic" avec une vraie finition...
...Elle est aussi déclinée en version "Tour".
Récapitulons :
Le suffixe utilisé permet d'identifier chaque référence commercialisée. La version que nous testons aujourd'hui est une SCM50 ASLT.
Le boomer est un PA75-234. C'est un magnifique haut-parleur doté d'une bobine de 75 mm. Il utilise la technologie Super Linear brevetée par ATC qui réduit les distorsions harmoniques de 3ème ordre de 10 à 15 dB dans la bande des 100 à 3 KHz.
Les distorsions harmoniques de troisième ordre provoquent généralement un son très désagréable placé dans la zone de sensibilité maximum de nos oreilles...
Le système Super Linear Magnet Technology consiste à ajouter des anneaux à l'ensemble magnétique ; il permet d'entendre des sons qui sont souvent masqués et apportent plus de réalisme et d'ambiance à l'écoute.
Le médium SM75-150S a été développé dès 1976. C'est la pièce centrale de cette enceinte. Il s'agit d'une conception à double suspension permettant un meilleur contrôle du diaphragme, il est équipé d'une énorme bobine de trois pouces de 75 mm également. Il est réputé pour sa tenue en puissance et son absence totale de compression de la musique.
ATC utilise, comme toujours, une bobine courte fonctionnant dans un champ magnétique profond. Ceci réduit de façon significative les distorsions. Ce modèle de haut-parleur est la version «S» ou super-version, il possède un aimant énorme et pèse à lui seul 9 kg. Son rendement est de 94dB. Le flux magnétique est de 2.1 tesla ! La réponse en fréquences est très étendue, ce qui permet de reproduire intégralement le médium sans fréquence de coupure, contrairement à beaucoup d'enceintes du marché. L'auditeur bénéficie ainsi d'un sweet point (position idéale d'écoute), large. On notera que la SCM40 utilise une version allégée de ce médium qui, selon nous, ne boxe pas dans la même catégorie.
Côté tweeter, les enceintes antérieures à 2015 étaient équipées d'un tweeter SEAS (les photographies de la SCM50 n'ont pas été mises à jour depuis). Le haut-parleur d'aigu est selon le constructeur anglais, la pièce la plus difficile à concevoir. C'est donc logiquement la dernière pièce qui ait été développé dans le bureau d'étude ATC.
La double suspension
Il a été équipé d'une double supension et existe en deux versions : toutes les enceintes de la gamme Entry, c'est à dire de la SCM7 à la SCM40 possèdent un circuit magnétique de 15000 Gauss. Les gammes Classic, Tower, les séries spéciales et Pro sont équipées d'un modèle SH25-76S dont le circuit magnétique délivre 20000 Gauss.
Tout d'abord, sachez que 98 % des enceintes vendues pour une utilisation domestique sont de type "passif".
La SCM50 "passive" est équipée d'un filtre passif, ce qui signifie qu'il fonctionne sans alimentation additionnelle. Il est intégré dans l'enceinte et est composé de résistances, de condensateurs et de selfs qui ont pour but de répartir, d'aiguiller les sons sortant de votre amplificateur vers les haut-parleurs finaux.
Une SCM50 passive requiert un amplificateur capable de délivrer beaucoup, beaucoup de courant, ce ne sera pas une mince affaire pour la plupart des amplis du marché.
Amp-Pack Mk4
La configuration matérielle est ici tout à fait différente. Le filtre "actif" doit être raccordé au secteur. Il est connecté à trois amplificateurs totalisant 350 Watts en classe AB. Chaque amplificateur est directement couplé à un et un seul haut-parleur. Cette puissance énorme garantit une aisance et une dynamique remarquables !
Ce bloc complet, qui comporte aussi un connecteur XLR, est commercialisé sous la référence Amp-Pack Mk4 et est disposé à l'arrière de l'enceinte. C'est donc cet élément physique qui signe la différence entre enceinte passive et active chez ATC. Exit le bornier standard avec les fiches bananes.
L'énorme avantage de cette configuration est que vous ne trouverez jamais de composant entre amplis et haut-parleurs et cela change tout !
A l'écoute, une configuration "active" offre, dans la majorité des cas, plus de transparence sonore, de dynamique et de détail qu'avec les mêmes haut-parleurs en configuration "passive". La tenue dans le grave est également incomparable. Les colorations disparaissent pour plus de véracité, plus de justesse.
Les professionnels ne s'y sont pas trompés et quasiment 100 % des studios d'enregistrements dans le monde entier, sont équipés d'enceintes "actives".
La fonction amplification étant déjà intégrée dans les SCM50A, il suffira de connecter votre lecteur cd ou votre dac équipés d'un volume de sortie réglable, directement sur les enceintes.
Dans la pratique, compte tenu du niveau de qualité de ces dernières, il est fortement recommandé de les associer à un préamplificateur qui permettra de les exploiter au mieux et autorisera l'utilisation de plusieurs sources numériques ou analogiques.
Dans un premier temps, nous avons connecté le préamplificateur ATC CA2 MK2 sur les SCM50ASLT.
Son budget de 2390 € offre un rapport qualité/prix très intéressant selon nous. Il est aussi d'un point de vue son impédance de sortie parfaitement adapté aux électroniques ATC. A titre d'information, le Sugden LA4 à 3500 € et ses étages de sortie en classe A permet d'aller encore un peu plus loin, notamment coté timbres. Ensuite il faudra mettre beaucoup d'argent sur la balance afin d'atteindre l'excellence.
N'ayant pas un LA4 sous la main, nous avons utilisé un préampli passif maison qui ne paye pas de mine et qui procure une écoute sans artefact. En outre, il est doté d'une transparence redoutable pour un budget très raisonnable. En revanche, pas de télécommande sur cet appareil.
Notez bien, un préampli passif ne s'associe pas avec tous les amplis de puissance du marché et la qualité de l'image sonore, peut notamment en pâtir. L'absence de gain (contrairement à tous les préamplis qui disposent d'une alimentation) réduit également le niveau dans le grave. Nous avons donc compensé ce petit manque, par un réglage de + 3db sur le module d'amplification situé au dos de l'enceinte (le trimmer permet même d'aller jusqu'à + 6db).
Le branchement a été réalisé avec des câbles Atlas Hyper DD XLR.
La source utilisée est le lecteur réseau Arcam CDS50, une de nos deux références à moins de 1000 €. Vous pourrez retrouver cet excellent lecteur dans notre comparatif de février 2019.
Il est associé au Masterclass Sugden DAC4 en photo ci-dessus. On apprécie cet appareil pour sa bande passante plus large que le Heed Abacus, son grave charpenté et son image sonore plus ample. Cet appareil est globalement plus neutre et plus transparent que le Heed. Son prix de 1890 € nous a semblé plus que justifié.
Enfin, les SCM50 ASLT sont alimentées par des câbles secteur Atlas Eos 4DD.
Les enceintes ont eu besoin de rôdage. Vous le savez maintenant, une enceinte non rôdée ne donne, dans la plupart des cas, qu'une très vague idée du résultat final.
Les extraits musicaux ont été sélectionnés à partir du service musical Qobuz. Vous pourrez retrouver la playlist du banc d'essai ici.
Place au spectacle.
Hans Zimmer, Interstellar, Where we're goingBO Film. Dès le début des années 70 Hans Zimmer s'intéresse aux synthétiseurs. Il intègre alors le groupe Buggles dont le tube "Video killed the radio star" est resté sur toutes les lèvres. Dans les années 80, il fait ses classes avec Stanley Myers en tant qu'assistant puis en tant que compositeur de musiques de films. En 87 il produit la musique du "Dernier Empereur" et obtient un oscar. Il devient alors très convoité et collaborera sur des dizaines de films jusqu'en 1999. En 2000 il fait appel à Lisa Gerrard alias Dead Can Dance pour le film Gladiator. Le succès est mondial. Depuis 2010, il devient le compositeur atitré de Christopher Nolan à qui l'on doit Inception, The Dark Knight rises puis Interstellar en 2014. Si le squelette de cette BO est toujours réalisé grâce aux synthétiseurs, notre ami allemand y a greffé un orchestre comptant 34 cordes, 24 bois et 4 pianos plus un choeur de 60 chanteurs, afin de donner de l'étoffe à son oeuvre. La plage à laquelle on s'intéresse est aussi l'occasion d'entendre un orgue, celui de Temple Church qui ne se trouve pas très loin de la National Gallery à Londres. On ne peut s'empêcher de penser à la BO du film Koyannisqatsi sorti en 1982 et illustré par Philip Glass, tant le rythme et les sonorités sont proches. Est-ce du plagia ? Zimmer aurait simplement voulu rendre hommage au grand compositeur américain. On vous renvoie sur le trailer du film et l'on vous laisse juger par vous même... Quoi qu'il en soit écoutons ce passage de 7'41". Les premières secondes permettent d'entendre la mer et le vent. Habituellement les vagues ne sont pas faciles à reproduire avec des enceintes modernes car les boomers ne font que 160 mm dans le meilleur des cas et ils sont en configuration passive de surcroît. Le réalisme est ici saisissant et vous êtes plongé dans l'image sonore avec un détail incroyable. Les enceintes nous semblent particulièrement silencieuses, on reviendra plus tard sur ce point. L'orgue répond au synthé dès 1'45. Le dialogue prend fin à 3'42 avec un mezzo forte sur l'orgue qui est majestueux. On est aussitôt transportés à Temple Church, tant l'acoustique des lieux et ses dimensions sont bien restitués. On sent les chevaux sous le capot et les enceintes font leur boulot avec une aisance et une fluidité rare. Les clients qui ont pu écouter en exclusivité cette installation étaient déjà très impressionnés à cet instant précis du morceau, ils n'étaient pas pour autant arrivés au bout du voyage... On repart ensuite avec cette mélodie, qui agit à la manière d'un signal sonore, d'une balise. A partir de 5'33" c'est la dernière partie de ce formidable périple ; la navette commence à accélérer, le volume sonore croit et croit encore avec cette impression bluffante que cela ne va jamais s'arrêter, la pente s'accentue encore et encore, vous êtes dans l'espace, les étoiles défilent à une vitesse vertigineuse, la pression monte et monte encore, la sensation est extrême. Vous êtes pris dans la musique. C'est le tutti final absolument colossal. La pression acoustique ressentie ici est énorme et les enceintes ne montrent absolument aucun signe de fatigue, pas plus que nos oreilles. C'est monstrueux ! Après 7'34", notre compositeur favori à choisi de rétablir le calme, le silence interstellaire... Quelle expérience ! |
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Ron Carter Trio, Cocktails At..., My Funny ValentineJazz. Ron Carter est un des plus grands contrebassistes de l'histoire du jazz. Tout le monde l'a déjà entendu, y compris à l'issu de son plein gré, tant son travail a été prolifique ; il aurait enregistré plus de mille albums, cela laisse rêveur ! Nous avons eu la chance de le voir à Boulogne il y a un an de cela et à 81 ans il se portait comme un charme, toujours droit comme un i aux côtés de sa contrebasse. My Funny Valentine est une chanson tirée de la comédie musicale "Babes in Arms" crée en 1937. Beaucoup d'entre vous connaissent la version chantée par le trompettiste Chet Baker, un monument que vous retrouverez sur la playlist Qobuz de ce banc d'essai. La meilleure version, étant selon nous celle de 1986 dans Chet baker sings again. On se rappelle du passage de Chet au New Morning dans les années 1980, en fait il y jouait très souvent malgré ses problèmes de drogue. Le soir de notre venue, les larmes coulaient sur ses joues... Nous avons choisi ici la version enregistrée par le trio de Ron Carter au Cotton Club de Tokyo avec notamment Donald Vega au piano. Dans cet enregistrement live, le piano a été enregistré en close-up. Les notes ont du corps et la sensation de direct est extraordinaire. On peut entendre sur cette captation, les respirations, les bruits d'ambiances et bien sûr les applaudissements à la fin du morceau. Beaucoup d'informations qui restaient totalement ignorées ont été passées au révélateur. Revenons à notre Valentine, ça vit, c'est fin, raffiné, doux et transparent. La musique prend une toute autre dimension avec ces SCM50. La contrebasse respire, bien sûr la bande passante des enceintes, le boomer de 234 mm et l'ampli de 200W y sont pour quelque chose. Mais c'est avant tout le travail acharné de Bill Woodman qui est à l'origine de ce succès. N'oubliez pas, il a élaboré ce médium à dôme en 1976 ! Ce transducteur a bien sûr évolué depuis, mais au final très peu. Bill, avec qui nous avons eu l'occasion de nous entretenir l'année dernière était pianiste de jazz lui même. Vous pouvez donc imaginer qu'un piano sonne comme il se doit avec une paire d'ATC. Beaucoup de musiciens professionnels sont équipés d'enceintes de la marque. Kenny Baron est même venu jouer pour son anniversaire, on aurait été heureux pour moins que cela. |
Stanley Clarke - The Bass-ic Collection, We supplyJazz Funk. Retrouvons un autre très grand bassiste qui joue depuis plus de 50 ans. Un grand Monsieur que nous avons eu la chance d'entendre il y a quelques jours lors de son passage à la Seine Musicale. Dans notre métier, beaucoup de gens vous parlent de son...Combien d'entre nous ont étudié la musique, ou bien pratiquent un instrument ? Combien vont au concert ? En définitive peu ou pas assez. Chez Renaissens, on a étudié la musique, on a pratiqué la musique, on vous parle de musique et on l'on va aussi aussi au concert de temps en temps, y compris avec des clients. Stanley Clarke, qui a joué avec tous les grands musiciens de notre temps, se produisait donc à deux pas de notre auditorium avec un groupe composé notamment de Salar Nader au tabla et Evan Garr au violon. Deux phénomènes eux aussi. Ce concert restera à coup sûr gravé dans nos mémoires car la prestation du groupe et la générosité de Clarke furent incroyables. Vous pourrez retrouver quelques moments forts de cette prestation grâce aux vidéos que nous avons postées sur Youtube. L'écoute de "We supply" sur les SCM50A est aussi un monument : ça pousse sur les slaps de guitare, c'est dynamique, c'est bien contrôlé et tout ce que l'on a pu écouter au préalable est réduit à l'état de modèle réduit. En effet les enceintes passives manquent toutes d'énergie dans le bas du spectre par apport à des enceintes actives, c'est un fait. Attention ne pas confondre niveau sonore et énergie. L'énergie c'est l'équivalant du couple pour un moteur. La section de cuivre façon Earth Wind Fire passe comme une lettre à la poste, sans agressivité. Une autre grande qualité de ces enceintes actives est l'absence totale d'intermodulation. C'est désarmant : la voix, les claviers de Chick Corea, la basse et les percussions jouent ensemble mais ne se bousculent jamais ! Bravo ! |
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ATC maîtrise totalement le processus de conception, de fabrication et de développement des haut-parleurs ainsi que des électroniques de la marque.
Vous l'aurez compris, les ATC SCM50 ASLT sont des enceintes "superlatives". Elles font beaucoup mieux que toute autre référence du marché hi-fi (dans cette catégorie budgétaire s'entend) et elles établissent ainsi un nouveau standard de performances.
Rappelez-vous, les premiers clients d'ATC étaient des clients professionnels. Le coeur d'activité de cette maison britannique, plus de 40 après, reste le monde des professionnels de l'enregistrement et de la diffusion de la musique.
Dites-vous bien que les exigences des professionnels ne sont en aucun cas comparables à celles de la plupart des amateurs hi-fi. Quant aux prix pratiqués sur le marché pro, ils n'ont pas grand chose à voir non plus, notamment quand on les compare aux prix des produits hi-end. Pour un studio d'enregistrement chaque euro investi doit rapporter. Pour un amateur fortuné, une dizaine de milliers d'euros de plus, reste souvent un montant acceptable, la passion et la déraison l'emportant sur toute autre considération.
On pense à tort que le silence de fonctionnement d'une chaîne de reproduction sonore est seulement lié aux électroniques. C'est en partie vrai mais c'est un à priori erroné. En effet, on découvre avec les ATC SCM50A, que le silence de fonctionnement provient également des haut-parleurs.
La distorsion n'est rien d'autre qu'un bruit ajouté au signal original. Depuis des dizaines d'années, les revues spécialisées s'échinent à publier la distorsion des amplificateurs et des dacs. Côté haut-parleurs, c'est à notre connaissance le néant complet et c'est bien dommage.
Les haut-parleurs produisent des distorsions significatives dont on ne parle que très rarement mais qui sont pourtant omniprésentes et superposées au signal sonore...
En développant depuis 1974 des haut-parleurs sans compromis, ATC offre à ses clients professionnels et depuis quelques années aux particuliers, des enceintes closes équipées de transducteurs ayant un taux de distorsion très très faible et la SCM50 ASL est équipée des meilleurs haut-parleurs de la marque.
Les sensations ressenties à l'écoute de cette enceinte nous ont semblées si proches et si fidèles à notre référentiel absolu : la musique vivante. Le plaisir d'écoute a été immense et l'apparition d'un vrai silence entre les notes ainsi qu'une fluidité sans égal sont pour nous est une vraie découverte.
Ces enceintes sont magiques, c'est pourquoi nous avons décidé de leur décerner une récompense exceptionnelle, un achat ultime Renaissens.
Les ATC SCM50A ASLT sont écoutables chez Renaissens. Si vous avez un projet sérieux en tête, n'hésitez pas à prendre rendez vous au 01 84 19 43 88
Merci pour votre lecture et à très vite.
Denis Schwarzberg
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